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La Confrérie des Chevaliers de l’Olivier de Nyons, c’est une bande de passionnés qui s’est montée en 1963 pour défendre l’olivier, cet emblème qui fait briller notre terroir drômois
L’huile d’olive de Nyons. Rien que d’en parler, j’ai déjà le sourire, et l’odeur me remonte au nez comme si j’avais un moulin directement branché dans la mémoire. Chez nous, l’huile d’olive de Nyons, c’est presque religieux. On ne plaisante pas avec ça. On en met dans tout : salades, tartines, légumes au four, souvenirs d’enfance. Alors forcément, quand quelqu’un me demande où acheter de l’huile d’olive à Nyons, je m’emballe, je parle trop, et je finis toujours par raconter des histoires. Bon, installe-toi, je te fais la version longue.
Si tu veux comprendre pourquoi ici on vénère l’olive comme d’autres vénèrent la pluie en été, tu dois passer par la Maison des Huiles d’Olive. C’est un peu le QG de la culture du coin, et dans les avis Google, on lit souvent “accueil très agréable” ou “accueil très sympathique”, ce qui est vrai : les dames te reçoivent comme si tu étais leur cousin oublié qui revient de mission en Antarctique.
Alors oui, y’en a toujours deux ou trois qui râlent à cause de l’entrée payante, ou de l’entrée payante pour une exposition qu’ils trouvent “petite”, mais bon nous dans la région, on a l’habitude : les grincheux, ça fait partie du décor, comme le beau pont roman ou le vent du Pontias.
Une fois dedans, tu as une exposition très intéressante, parfois même notée comme très intéressant par les visiteurs. Y’a des panneaux à lire, des panneaux explicatifs, des produits autour de l’olive, et tout est très bien expliqué. C’est presque un petit cours personnalisé sur les huiles d’olive françaises et sur le patrimoine oléicole français.
Ce qui plaît le plus, c’est le parcours sensoriel immersif. Ah ça, quand on me raconte ça, j’ai presque l’impression d’entendre les olives tomber dans les filets. On te fait sentir, toucher, regarder. Et tout ça se termine par une dégustation d’huiles d’olive, parfois simplement notée comme dégustation d’huiles, ce qui est déjà très bien, surtout quand tu compares la douceur de la Nyonsaise aux plus piquantes italiennes ou espagnoles.
Et si tu veux aller encore plus loin, il y a l’expérience sensorielle pour vraiment comprendre pourquoi l’huile d’ici a cette petite note de noisette qui fait fondre un cœur de granit.
Et puis attends, faut que je te parle du goût. Parce que l’huile d’olive de chez nous, ce n’est pas juste un condiment, c’est presque un petit poème liquide. Quand tu la mets en bouche, d’abord tu sens cette rondeur typique, le truc qui enveloppe la langue comme une couverture chaude en plein mois de février. Ensuite arrive la fraîcheur, toute douce, une pointe verte qui rappelle les feuilles froissées sous le soleil. Et si tu fermes les yeux, tu reconnais tout de suite cette note de noisette, tellement propre aux olives de Nyons, avec parfois un petit clin d’œil d’amande, très fin, très discret. Certains millésimes tirent un peu vers l’artichaut, mais le genre artichaut tendre, pas celui qui pique. Bref… c’est simple : une cuillère, et tu as tout le verger qui se réveille sur ton palais.
Le must, c’est quand tu tombes sur un atelier tapenades et tartinables. Là, c’est la fête. Les familles, les touristes, les curieux tout le monde met la main à la pâte, littéralement. Parfois, c’est même qualifié d’“atelier culinaire”, ce qui est vrai, mais moi j’appelle ça un moment où tu passes plus de temps à rigoler qu’à hacher les olives.
Ça sent la Provence, ça raconte des anecdotes, ça mélange des recettes d’antan avec des idées modernes. Et tu repars avec une tapenade que tu vas manger avant même d’être rentré chez toi. Classique.
Mais attention, la Maison des Huiles, c’est une chose. Les producteurs, c’en est une autre. Si tu veux acheter l’huile d’olive à Nyons directement à la source, tu vas voir les moulins, les petites exploitations, les familles qui bossent là-dedans depuis trois générations.
Certains visiteurs écrivent qu’ils ont “visité en août”, “visité en septembre”, “visité en juillet” C’est normal : ici, les producteurs ouvrent toute l’année, et ils sont ravis d’expliquer leurs produits locaux, les variétés d’olives, leur façon de presser.
On y trouve souvent :
de l’huile AOP fraîche
des tapenades maison
des savons
des coffrets cadeaux
Et parfois même, une petite dégustation d’huiles d’olive improvisée sur un coin de table.
C’est là que tu peux tomber sur un “producteur huile d’olive Nyons” qui t’explique pourquoi son verger donne une huile plus douce qu’un autre, ou pourquoi un millésime a un goût plus végétal. C’est aussi là qu’on entend les vraies histoires du métier : les gelées, les récoltes trop belles pour être vraies, les années où l’olive manque un peu de soleil.
Faut pas confondre : il y a aussi la Maison de l’huile d’olive, un endroit plus traditionnel, avec un côté musée artisanal. Pas de parcours sensoriel ici, mais des outils, des souvenirs, des explications simples. Pour ceux qui aiment l’authentique, c’est parfait. Tu y retrouves l’esprit du moulin, l’odeur du temps, et l’envie de goûter encore une fois l’huile d’olive « comme avant ».
Et si tu veux un conseil de papy : va faire un tour au marché du jeudi. Là, tu as tout : l’ambiance, les couleurs, les papoteries, et surtout l’accès direct à ceux qui font le produit. Ça vaut toutes les visites du monde.
Et puis, rien ne t’empêche de finir ta matinée du côté du beau pont, bouteille dans le sac, soleil dans le dos, et Nyons sous tes yeux.
Pour contacter la Maison, rien de plus simple : un coup de fil au +33 4 75 26 90 90 ou un petit mail à contact@maisondeshuilesetolives.fr. Leur site, maisondeshuilesetolives.fr, tient à jour toutes leurs animations et dégustations, et leur compte Instagram @maisondeshuilesetolives vous fait saliver à chaque publication.