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Il est aussi possible d’y aller depuis Nyons directement en suivant le bord de l’Eygues, une belle manière de se détendre avant d’arriver au village.
En bas du village , tu peux croiser un Breton sympa qui prépare des galettes dans son fourgon ! Il est là souvent, avec son petit camion, et croyez-moi, on y mange super bien. Les galettes sont délicieuses, faites maison, et c’est toujours un vrai régal de s’arrêter pour en goûter une.
Les Pilles, c’est un village qu’on ne se lasse pas de visiter, surtout quand on a un faible pour les paysages impressionnants. Ce qui m’a toujours frappé, c’est ce verrou rocheux, une sorte de monument naturel, qui donne tout son caractère à ce village. Les Pilles, ça doit son nom à ces rochers en forme de pyramides, ces fameux « pilum », qui encadrent la cluse, une gorge étroite taillée dans les chaînons calcaires. Dès qu’on arrive, on sent qu’on entre dans un lieu à part, où la nature semble avoir sculpté l’histoire.
Les maisons qui bordent la rive droite, elles, sont perchées au-dessus de la rivière. Elles sont construites sur des jardins qui se prolongent jusque sur les enrochements, avec des terrasses et balcons ensoleillés, comme des belvédères parfaits pour admirer la rivière en contrebas. Quand je me balade ici, j’ai l’impression de revenir dans le passé. Le village a ce charme ancien, bien préservé. D’ailleurs, la façade principale du village qui se dresse sur la rivière, avec ses couleurs et ses architectures variées, est inscrite au répertoire des monuments historiques. Ça en dit long sur le caractère du lieu !
Je ne peux m’empêcher de flâner dans la Grande Rue, la rue principale du village. Les façades des maisons et leurs portes anciennes me fascinent toujours. Certaines remontent au XVIIe siècle, et on devine tout le travail artisanal de l’époque. C’est un peu comme un voyage dans le temps, chaque détail de ces bâtiments raconte une histoire. Après avoir admiré ces façades typiques, je traverse le pont pour passer de la rive droite à la rive gauche, et là, c’est tout un autre univers qui s’ouvre. La rue de la Combe serpente entre les roches et les habitations, créant des vues plongeantes qui offrent de belles perspectives sur le village et ses alentours.
Et ces petites ruelles, qui semblent se perdre au milieu des pierres, c’est là qu’on découvre des angles inattendus du village. Parfois, on se trouve tout en haut de ces ruelles, et là, la vue est à couper le souffle. Le calme, les petites maisons en pierre, les jardins suspendus, c’est un tableau vivant que j’aime bien observer. Ces lieux sont parfaits pour prendre un moment de pause, loin de l’agitation, juste pour profiter de l’instant et respirer l’air pur de la Drôme.
Les Pilles, c’est un village où la nature et l’histoire se rencontrent à chaque coin de rue. Que faire aux Pilles ? Se perdre dans ses ruelles, admirer ses maisons historiques et ses paysages saisissants, se poser sur un balcon avec une vue splendide sur la vallée… Ce village a tout pour plaire, et surtout, pour nous déconnecter du quotidien.
Où faire festin dans le village des Pilles ?
Ah, l’Auberge de l’Aygues… Si tu me demandais de décrire un endroit où je me sens vraiment à l’aise, c’est bien ici que je t’emmènerais. Et franchement, c’est un peu par hasard qu’on y a mis les pieds la première fois. C’était un jour d’été, on était en balade près dans le village les Pilles, et voilà qu’on tombe sur cette petite auberge toute mignonne, juste au bord de l’Eygues. Une terrasse ensoleillée, des arbres autour qui te donnent une ombre bienvenue, et cette rivière qui coule paisiblement… C’est le genre d’endroit qui te fait oublier le stress de la journée.
Côté cuisine, là encore, c’est du pur bonheur. Des produits locaux, tu sais, des vrais, qui ont du goût. Rien de trop compliqué, mais vraiment des plats qui te rappellent que la simplicité, parfois, c’est ce qui se fait de mieux. Je me souviens d’un menu du jour où j’ai mangé une caillette à tomber – toute maison, bien sûr – et un agneau bien tendre, cuit à la perfection. C’est le genre de plat qui te réchauffe le cœur. Et la rillette de truite… Je t’en parle même pas, c’était une pure merveille. Quand on te sert ça, tu sais que l’âme du restaurant réside dans la qualité des produits et la manière dont ils sont traités.
Les serveurs, eux, sont… comment dire… ultra efficaces. Un peu trop rapides à mon goût, parfois. Tu les vois arriver à toute vitesse, un sourire accroché aux lèvres, mais ils passent si vite que tu n’as même pas le temps de leur poser une question sans qu’ils soient déjà partis. Bon, ce n’est pas bien grave, hein, c’est plutôt un détail. Leur énergie, leur accueil chaleureux, ça fait plaisir, et on sent qu’ils aiment ce qu’ils font.
Un autre point fort de ce restaurant, c’est la présentation. Les assiettes sont généreuses, mais surtout, elles ont toujours un petit côté soigné. Pas de chichi, mais assez de raffinement pour te faire dire « Ah, ça, c’est fait avec soin ! ». Tu sais, des plats qui ont une âme, des plats qui te racontent une histoire. Et, cerise sur le gâteau, les profiteroles ! Oui, elles sont célèbres ici. La dernière fois, je n’ai pas pu y goûter – trop tard, tout le monde en parlait déjà et elles étaient parties. Mais la prochaine fois, c’est sûr, je m’y attaque. Je suis prêt à faire la queue si nécessaire !
Le petit plus ? La terrasse. Comme je te le disais, elle est superbe. Et ce n’est pas que l’ambiance extérieure qui m’a plu, mais aussi cette tranquillité qu’on y trouve. C’est un restaurant où tu peux vraiment t’attarder, discuter, et profiter d’un bon moment sans te presser. Et, vu le nombre de personnes qui y viennent même hors saison, tu sais que c’est un lieu prisé. Rien n’arrête les habitués, même l’hiver. Il suffit de voir la salle bondée, et là, tu te dis que, oui, ce restaurant mérite bien sa réputation.
Donc, si tu veux passer un moment agréable, avec des produits frais et locaux, dans une atmosphère détendue, n’hésite pas une seconde : va à l’Auberge de l’Aygues. Je t’assure, c’est une adresse à retenir. Moi, j’y reviendrai, c’est certain. Parce qu’ici, ce n’est pas juste un repas, c’est un moment à savourer. Un vrai régal pour les papilles et pour le cœur.
Et pour digérer ? À la découverte des Pilles : L’église de 1870 et les vestiges du château médiéval
Après un bon repas, je ne sais pas toi, mais moi, j’ai toujours besoin de me dégourdir un peu les jambes. C’est souvent le moment où je prends le temps de flâner, de laisser la digestion se faire tranquillement, surtout après un repas copieux à l'Auberge de l’Aygues. Je suis parti en direction de l’église des Pilles, un petit coin que j’aime bien, presque secret. Ce n’est pas le genre d’endroit qu’on remarque de loin, mais une fois dedans, c’est une autre histoire. L’église est toute simple, mais elle a quelque chose de très apaisant.Je me rappelle encore de ma première visite. L’atmosphère était d’une tranquillité absolue, un silence presque lourd, qui te donne l’impression que même le temps s’est arrêté. La lumière, elle, traversait les vitraux d’une manière presque irréelle. Je te promets, c’était fascinant. Les couleurs se projetaient sur le sol et les murs, comme si elles dansaient doucement, créant une scène vivante, comme un tableau en mouvement. C’était une de ces scènes où, sans t’en rendre compte, tu restes là, captivé, le regard perdu dans ces éclats de lumière.. C’est un peu le genre de lieu où, sans vraiment le vouloir, tu t'arrêtes, tu prends ton temps, tu respires, tu t’évades… Un peu comme si l’église elle-même t’invitait à oublier le reste.
Après ce moment de tranquillité, je me suis dirigé vers les ruines du château, qui sont juste en face, sur la colline. Là, tu vois les pierres qui se dressent encore fièrement, bien que le temps ait fait son travail. Ce ne sont que des ruines, d’accord, mais elles ont cette présence, cette aura. C’est vraiment quelque chose que tu ressens à chaque coin de mur. La première fois que je suis allé les voir, je n’avais pas prévu de m’arrêter aussi longtemps, mais il y a quelque chose de particulier dans l’air, un sentiment que tout ce qui est autour te raconte des histoires. Le vent soufflait doucement à travers les pierres, et j’ai eu l’impression que ce château me parlait, comme s’il avait encore des secrets à révéler. Je suis resté là un moment, à simplement observer, et à me laisser emporter dans l’histoire de ce lieu. Ces ruines, même si elles ne sont plus que des vestiges, ont cette capacité étrange à te transporter dans une autre époque. C’est un endroit où tu ne peux pas t’empêcher de réfléchir, où chaque pierre te rappelle un peu de ce qui a été. C’est fou comme un simple regard sur ces murs peut te donner l’impression de toucher l’histoire. Et, franchement, si tu passes par là, prends le temps de t’arrêter. L’histoire de ces pierres n’attend que toi.
Comment y aller
Quand je quitte Nyons, je prends la D94. La route n’est pas très large, mais elle serpente agréablement à travers la campagne, entre champs de lavande et collines verdoyantes. C’est le genre de trajet où tu te laisses vraiment porter par le paysage. Après quelques kilomètres, je prends la D59. Là, la route commence à monter lentement, et tu as ces vues splendides sur la vallée qui t’accompagnent tout au long du trajet. C’est tranquille, sans stress. En une vingtaine de minutes, je suis déjà arrivé à l’entrée du village des Pilles. C’est rapide, mais tout de même assez agréable pour me couper un peu de la routine. Un joli petit trajet qui me prépare à la quiétude du village.