En flânant dans les ruelles ensoleillées de Nyons, j’ai eu l’occasion de déguster le fameux Vin de Nyons – et laissez-moi vous dire que c’est une petite pépite dont toute la famille se souviendra ! Entre tanins soyeux, arômes de fruits rouges et soupçons d’épices, chaque gorgée m’a transporté au cœur des Baronnies provençales, là où la vigne s’épanouit sous le mistral. J’ai croisé parents ravis, enfants curieux (et parfois un peu frustrés à force d’entendre parler d’“arômes tertiaires” !), et touristes émerveillés par la chaleur de l’accueil local. À travers ce récit, je partage mes impressions de dégustation, des anecdotes authentiques de touristes, et quelques conseils pour profiter au mieux de cette expérience œnologique hors du commun.
Dès le premier nez, j’ai senti des notes de cerise, de réglisse, et, tenez-vous bien, un petit soupçon de romarin qui chatouille agréablement les narines ! C’est ce qu’on appelle l’empreinte locale : ces collines caressées par la garrigue laissent forcément leur trace dans le verre.
Puis, en bouche, pas de sécheresse excessive : c’est frais, plein de sève et suffisamment tannique pour séduire les amateurs sans faire tourner la tête des néophytes (genre mes potes qui découvrent le vin).
Une palette aromatique surprenante : fruits rouges, épices… et authenticité
Le Vin de Nyons joue la carte de la variété : rouges, blancs, rosés, légers ou corsés, il y en a pour tous les goûts, et même les enfants en profitent avec les jus de raisin locaux qui font fureur au caveau.
Plusieurs internautes s’accordent : « un vin à petit prix mais de belle qualité », dixit un visiteur ravi de la coopérative locale. Même si l’espace peut sembler un brin “commercial” – ambiance duty-free garantie – la qualité reste au rendez-vous, avec huile d’olive et vins qui déclenchent presque une rupture de stock !
L’accueil à la Nyonsaise : chaleur humaine et anecdotes locales
Honnêtement, je ne m’attendais pas à autant de convivialité : le guide Paul, par exemple, était un puits de savoir sur la vallée du Rhône, aussi passionné qu’un grand-père racontant ses vendanges d’antan.
J’ai même surpris une petite gamine poser la question incontournable : “Y a du bonbon dans le vin ?”… Heureusement, les animateurs ont su détourner la question vers les arômes fruités, tandis que les parents dégustaient un second verre (ou troisième, chut) sans pression.
Privilégiez les visites en matinée pour éviter la chaleur caniculaire de l’après-midi et profitez du calme des vignes.
Réservez votre dégustation au Domaine de la Bouvaude : à 15 € le tour & tasting, c’est cadeau ! Les explications géologiques du terroir - vieux fonds marins et sols sablo-argileux – valent leur pesant d’olives vertes.
N’oubliez pas l’huile d’olive de Nyons (indissociable du vin) : un filet sur une tranche de pain maison, et vous êtes transportés !.
Pique-nique vigneron : glissez dans votre panier du fromage de chèvre local et rendez-vous au Domaine du Rieu Frais. Après la centrifugeuse, vous déjeunez face aux vignes et à la lavande.
Quand j’ai posé mes valises à Nyons, c’était avant tout pour jouer les explorateurs du Vin de Nyons, et impossible de passer à côté du Côtes du Rhône Villages Nyons AOP. Officiellement lancé en 2020, ce petit nouveau du coin cartonne déjà chez les locaux et fait jaser les touristes curieux !
Ici, les vignes grimpent entre 200 et 500 m, exposées face au mistral et rafraîchies par le fameux pontias – un vent local qui décoiffe aussi bien les feuilles que les idées reçues !
Le sol ? Un fatras de cailloux roulés, d’argile et de calcaire : de quoi forcer les ceps à puiser profondeurs et caractère. Résultat, des raisins concentrés et des vins qui tiennent bien la route, même sous un soleil de plomb !
Le Grenache noir (en grosse majorité) et la Syrah forment un duo de choc, parfois boosté par un soupçon de Mourvèdre ou de Carignan. À l’œil, c’est sombre ; au nez, ça balance fruits rouges et garrigue ; en bouche, c’est tout en équilibre, avec ce qu’il faut de tanins pour faire vibrer les papilles sans les assommer. Bref, un concentré du Sud qui ne se prend pas la tête !
Vignolis – Coopérative du Nyonsais : une institution depuis 1923, avec 300 vignerons à son actif et un caveau qui déborde d’huile d’olive et de bonnes bouteilles.
Domaine du Chêne Vert (Mirabel‑aux‑Baronnies) : un lieu paisible où j’ai failli m’endormir sous les chênes après une bonne planche de fromages… et deux verres de rouge !
Domaine Giniès (Piégon) : la famille aux commandes vous raconte ses vendanges à longueur d’année, et la passion se boit dans le verre.
La Vinsobraise & La Comtadine : deux caves coop’, parfaites pour les curieux qui veulent tout goûter sans se ruiner.
Le meilleur souvenir ? Une gamine qui lorgnait le verre de Pau et lançait : « Ça sent le bonbon, ton vin ? » Forcément, on lui a filé un jus de raisin… et ses parents ont trinqué à sa santé !
Allez, vous aussi, planifiez votre halte œnologique : Nyons, c’est petit, mais côté vin, c’est du très lourd !