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Nyons : comment y arriver facilement ?
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Ah mes amis, si vous cherchez Nyons sur une carte, ne vous cassez pas trop la tête : c’est niché au cœur de la Drôme provençale, au sud du département, dans la vallée de l’Eygues. Pour vous repérer : à 50 km de Montélimar, 60 km d’Avignon, et à deux pas de Vaison-la-Romaine. Bref, on est pile entre Provence et Dauphiné, dans ce qu’on appelle les Baronnies provençales, une terre de collines douces et de soleil généreux.
Eh bien mes enfants, pour venir à Nyons, y’a pas besoin de boussole ni de GPS dernier cri. On est un peu à l’écart des grandes gares et des autoroutes, mais c’est justement ça qui fait le charme : on n’arrive pas ici par hasard, on arrive parce qu’on l’a mérité.
En voiture, c’est tout simple. Tu descends la nationale qui longe le Rhône, tu passes par Montélimar ou Bollène, et hop, tu files sur les petites routes bordées de vignes et d’oliviers. Depuis Montélimar, prends la D94 qui traverse toute la vallée de l’Eygues, et depuis Vaison-la-Romaine, c’est la D538 qui grimpe doucement jusqu’à chez nous. Chaque virage, je t’assure, c’est déjà une carte postale : champs d’oliviers, collines douces, et le soleil qui tape sur les pierres claires.
Maintenant, pour ceux qui viennent du nord, je te parle de Valence. C’est pas bien sorcier : tu descends l’A7 direction le sud, tu sors à Montélimar Sud ou à Bollène, puis tu continues sur les petites routes. En gros, compte une bonne heure et demie de route. Et si tu prends ton temps, tu pourras même t’arrêter à Dieulefit ou dans un petit village sur la route, histoire de goûter un morceau de picodon ou de lever ton verre à l’ombre d’un platane.
Venir à Nyons en bus depuis Valence, Montélimar ou Avignon
Pas de gare à Nyons même, faut pas rêver, mais on est bien desservis par les cars régionaux. Depuis Montélimar TGV, Avignon ou même Valence TGV, des bus te déposent directement au cœur de la ville. C’est pratique, pas cher, et tu profites du paysage sans stresser derrière le volant.
Et puis franchement, arriver par la route, c’est déjà entrer dans la Provence. Le mistral qui fait danser les oliviers, la lumière qui se faufile entre les collines, les villages perchés au loin. Quand tu vois apparaître le pont roman et la vieille tour Randonne, tu sais que t’es arrivé. Et crois-moi, ça, c’est un sacré moment.
Ah, le bus… tu vois, c’est un peu la solution tranquille pour venir à Nyons sans se fatiguer derrière un volant. Moi je dis toujours : « tu t’installes, tu regardes défiler les collines et les oliviers, et hop, t’arrives à bon port ».
Depuis Valence TGV ou Montélimar, t’as des cars régionaux qui descendent droit jusqu’à Nyons. Ça prend son temps, une bonne heure et demie parfois, mais c’est reposant. Le car serpente par Dieulefit ou Taulignan, et tu vois passer des paysages que tu aurais loupés en autoroute.
Depuis Avignon aussi, des lignes régulières remontent vers nous en passant par Vaison-la-Romaine. Là encore, tu profites : champs de lavande (quand c’est la saison), vignes à perte de vue, et les villages perchés qui te saluent depuis leurs collines.
Et puis tu sais quoi ? Quand le bus te dépose enfin à Nyons, en plein centre-ville, t’as pas besoin de chercher une place de parking. Tu poses ton sac, tu lèves les yeux, et là, t’as déjà le pont roman et les platanes de la digue qui t’accueillent. C’est ça aussi le charme de venir en car : tu débarques directement dans le cœur vivant de la ville.
Nyons, c’est connu, profite d’un microclimat méditerranéen unique. Les montagnes autour – la Lance, les Baronnies – nous protègent du mistral glacé. Résultat : plus de 2 500 heures de soleil par an, des hivers doux et secs, et des étés bien chauds (avec parfois de bonnes canicules, mais ça fait partie du jeu). La preuve ? Moi, il m’est arrivé plus d’une fois de me promener en short et t-shirt en plein mois de décembre. Et je vous jure qu’un certain jour de novembre, j’ai même mangé en terrasse, verre de rosé à la main, sous un soleil presque printanier. Essayez de faire ça à Lyon ou Grenoble, vous verrez la différence ! Ici, l’hiver se vit à ciel ouvert, et ça change tout.
Quand on descend sur la place des Arcades un jeudi matin, jour du marché de Nyons, on sent tout de suite ce parfum du Sud. Les étals débordent d’olives noires AOP, de fromages de chèvre, de miel doré et de vins du coin. On entend les voix qui se croisent sous les platanes, on respire les herbes de Provence. C’est ce que j’appelle la vraie vie. Après le marché, vous prenez la direction du Sentier des Oliviers, une balade facile qui serpente entre des arbres centenaires. Là-haut, la vue sur la vallée est splendide. À chaque pas, on comprend pourquoi ici, on vit au rythme de la lumière.
Nyons, ce n’est pas que le soleil, c’est aussi l’histoire. Le pont roman du XIVᵉ siècle enjambe l’Eygues avec élégance. La vieille ville, accrochée au rocher du Maupas, garde ses maisons de pierre et ses ruelles fraîches. La Tour Randonne, vestige médiéval, veille toujours sur la cité. Et si vous poussez un peu plus haut, les collines vous offrent de superbes sentiers de randonnée avec vues sur les Baronnies.
Ici, l’air est sec, léger, presque médicinal. On disait autrefois que Nyons était une station climatique réputée pour soulager les rhumatismes. Les anciens s’installaient au soleil l’hiver pour « prendre la chaleur », et croyez-moi, ça vaut tous les traitements. C’est cette douceur de vivre, entre soleil et oliviers, qui fait qu’on appelle Nyons le « Petit Nice ». La Côte d’Azur, mais sans le tumulte : à taille humaine, avec une authenticité qu’on ne trouve plus ailleurs.
Nyons, c’est un petit coin de paradis dans la Drôme provençale. Facile d’accès, entouré de nature, baigné de soleil, il accueille les familles, les randonneurs, les gourmands et les curieux. On y vit dehors une grande partie de l’année, on profite de ses marchés, de ses terrasses, de ses oliveraies. Bref, si vous cherchez où se situe Nyons, retenez ceci : c’est là où le climat du Midi rencontre la douceur de la Drôme. Et une fois qu’on y a goûté… on n’a plus envie de repartir.