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Route de la Lavande en Drôme Provençale : circuit familial à travers champs et villages
Installé à Nyons depuis ma retraite, j’ai toujours eu un faible pour les champs violets qui bordent notre coin de Drôme Provençale. Dans cet itinéraire de la route de la lavande en Drôme Provençale, de Nyons à Ferrassières, chaque virage m’offre un bouquet de souvenirs : cueillettes matinales, bavardages avec des producteurs passionnés, balades au rythme tranquille d’un retraité flâneur. Que vous planifiiez un road trip route de la lavande, un séjour sur route de la lavande dans la Drôme Provençale, ou même la route de la lavande par un itinéraire en voiture ou encore la route de la lavande à vélo, la lavande est l’héroïne absolue de ce parcours.
Ici, ma journée commence au chant des cigales et au parfum diffusé par les alambics de Bleu Provence. Je me lève tôt, quand la fraîcheur tient encore la colline, et plonge mon visage dans un sceau de brins fraîchement cueillis. Le souffle est presque frais, puis s’envole en volutes suaves. En bon retraité, j’y reste planté une bonne dizaine de minutes, à savourer ce silence parfumé, avant de rejoindre le petit marché pour tester la visite distillerie Bleu Provence Nyons et choisir une bouteille d’huile essentielle.
En prenant la D94, j’aime bifurquer vers un coin tranquille aux Pilles, où un champ de lavandin « se cache » derrière un vieux mur en pierres sèches. Personne ne le remarque vraiment, alors je m’y gare, j’ouvre la portière, et j’erre entre les rangs comme un funambule sur un fil violet. Parfois, un ou deux abeillons fatigués s’y posent, et j’observe leur ballet discret. C’est là que j’ai appris, grâce à un vieux voisin, que ces lavandins ont été plantés pour endiguer l’érosion des berges – incroyable, non ?
À Sahune, comment ne pas tomber sous le charme du petit camping champêtre ? Moi, je n’y dors plus (je rentre à Nyons), mais j’y fais toujours une halte pour participer à l’atelier « fabrique ton bouquet ». Armé de mes petits ciseaux et de mes lunettes de soleil, je coupe trois ou quatre tiges de lavande fine. Le geste est rituel : un tour à gauche, un à droite, un dernier bouquet, et hop, je les accroche dans ma vieille Fiesta – enfin, c’est mon modeste modèle –, pour parfumer l’habitacle en filant vers la prochaine étape. C’est vraiment le meilleur moment visiter route de la lavande, quand les fleurs sont à leur apogée.
Rémuzat, c’est mon coin d’adrénaline doux : après avoir longuement scruté les vautours depuis le belvédère, je redescends vers un petit plateau où poussent les fameuses lavandes de garrigue. Elles sont plus foncées, plus rugueuses, et leur parfum claque un peu plus fort qu’en plaine. J’en pince deux-trois brins et je les glisse dans la poche de ma chemise ; à peine touchées, elles m’accompagnent toute la journée. Ne manquez pas la route qui longe les gorges de l’Eygues de Rémuzat : un spectacle naturel incomparable.
Grimper au Col de Soubeyrand à mon rythme, c’est un sport familial pour retraités ! Une fois en haut, j’étale ma nappe à carreaux (offerte par ma petite-fille), j’ouvre mon panier : fougasse, terrine de lavande (oui, ça se fait). Le panorama ? Des champs mauves à l’infini, avec en fond le Mont Ventoux – un vrai film en 3D sensorielle.
Arrivé à Saint-Auban, je me perds volontiers dans les ruelles. Un après-midi, j’ai découvert qu’un ancien tailleur de pierre intégrait des racines de lavande dans les joints de sa maison pour assouplir les murs ! Un charme fou. Depuis, j’y reviens chaque mois pour échanger deux mots avec lui et humer les relents de sa bâtisse parfumée.
Entre Mévouillon et Séderon, je me laisse glisser vers un vieux banc de pierre, adossé à un mur où poussent quelques touffes de lavande sauvage. J’y fais ma sieste de retraité : un chapeau à larges bords, une couverture en patchwork et la lavande comme oreiller naturel. Les cigales jouent la sérénade, et moi, je sombre dans un sommeil léger où je rêve d’alambics et de distillations.
Montbrun-les-Bains, c’est mon spa préféré. Après un massage aux huiles essentielles de lavande, je me prélasse dans les thermes fumants. L’eau mêlée à l’essence diffuse un parfum si doux qu’on en perd la notion du temps. On ressort à moitié planant, la peau douce et la tête légère. Bref, un rituel bien-être pour ceux qui ont troqué le rythme effréné contre la belle vie provençale.
Enfin, Ferrassières, point d’orgue de la Route de la Lavande et route de la lavande Nyons Ferrassières. Là, j’arrive toujours pour la floraison haute, courant juillet. Les rangs de grosso oscillent doucement sous la brise, formant une mer violette paisible. Je me promène, lunettes de soleil sur le nez, un petit panier en osier à la main, et je repars souvent avec un sac plein de brins séchés pour la maison. Entre deux bouchées de calisson à la lavande, je m’assois et je contemple : la vie, finalement, est belle quand elle sent la Provence.
Nyons, charmante bourgade nichée au cœur de la Drôme Provençale, est notre point de départ. Réputée pour ses oliviers centenaires et son marché coloré, elle offre une immersion authentique dans l'art de vivre provençal. Une visite à la distillerie Bleu Provence s'impose pour découvrir les secrets de fabrication des huiles essentielles de lavande.
En empruntant la D94, vous atteindrez Les Pilles, un village pittoresque bordé par l'Eygues. C'est l'endroit idéal pour une pause pique-nique en famille, les pieds dans l'eau, tout en admirant les collines environnantes parsemées de lavande.
Poursuivez votre route jusqu'à Sahune, où les champs de lavande s'étendent à perte de vue. Entre mi-juin et fin juillet, la floraison atteint son apogée, offrant un spectacle visuel et olfactif inoubliable.
Rémuzat, perché au-dessus des gorges de l'Eygues, est un lieu privilégié pour observer les vautours fauves. Une courte randonnée jusqu'au belvédère permet d'admirer ces majestueux rapaces en plein vol, une expérience fascinante pour petits et grands.
En grimpant jusqu'au Col de Soubeyrand, vous serez récompensé par des panoramas spectaculaires sur les Baronnies. C'est l'endroit rêvé pour immortaliser votre voyage avec des photos de famille, les champs de lavande en toile de fond.
Descendez ensuite vers Saint-Auban-sur-Ouvèze, un village perché offrant une vue imprenable sur la vallée. Flânez dans ses ruelles étroites et découvrez l'architecture typique de la région.
Reprenez la route vers Mévouillon, entouré de champs de lavande et niché au pied de falaises calcaires. C'est l'endroit parfait pour une promenade tranquille et une immersion dans la nature provençale.
Continuez jusqu'à Séderon, un bourg sympathique lové au creux de la vallée. Profitez-en pour déguster des produits locaux dans l'un des petits restaurants du village.
Dirigez-vous vers Montbrun-les-Bains, un village thermal offrant une vue sur le Mont Ventoux. Les thermes proposent des activités adaptées aux familles, comme des piscines thermales et des soins bien-être.
Terminez votre périple à Ferrassières, au cœur d'immenses étendues de lavande sur le plateau d'Albion. En juillet, ne manquez pas la fête de la lavande, avec des animations pour petits et grands, des ateliers de distillation et des marchés artisanaux.
Meilleure période : De mi-juin à fin juillet, pour profiter de la floraison de la lavande.
Durée : Prévoyez 2 à 3 jours pour profiter pleinement de chaque étape.
Hébergement : Optez pour des gîtes ou chambres d'hôtes familiaux à Nyons, Montbrun-les-Bains ou Ferrassières.
Activités : Pensez à emporter des jeux pour les enfants, des jumelles pour observer les oiseaux à Rémuzat, et des sacs pour récolter quelques brins de lavande (avec l'autorisation des producteurs).
Cet itinéraire familial sur la Route de la Lavande en Drôme Provençale vous promet des moments inoubliables, entre découvertes sensorielles, paysages enchanteurs et partages en famille. N'hésitez pas à adapter le parcours selon vos envies et le rythme de vos enfants.