Le Dauphiné Libéré https://www.ledauphine.com/drome/2016/01/16/decouvrez-le-sentier-botanique-du-deves
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Plongez au cœur de la Drôme Provençale et laissez-vous envoûter par la douceur de vivre nyonsaise : ici, la Randonnée à Nyons rime avec panoramas d’oliviers argentés, senteurs de garrigue et villages perchés aux vieilles pierres chargées d’histoire . Que vous soyez en quête d’une balade familiale tranquille ou d’un défi un peu plus sportif, ces parcours balisés — accessibles grâce aux GPX fournis par la mairie — vous promettent des découvertes à chaque virage, entre patrimoine local et nature sauvage . Enfourchez vos chaussures, glissez vos gourdes dans votre sac à dos et préparez-vous à vivre la Randonnée à Nyons comme une véritable escapade sensorielle, où chaque brise vous murmure le chant des cigales et l’âme du terroir .
Je me plante au départ, basket droite, basket gauche, et hop, je suis avalé par la mer d’oliviers centenaires : 3,9 km de randonnée en (Drôme Provençale) avec 110 m de D+ – parfait pour papoter en famille sans se ruiner en sueur. Un papa-blogueur confiait qu’à mi‑parcours, son gamin s’était endormi sous les branches, bercé par le chant des oiseaux. Perso, j’en ai profité pour grignoter un bout de fromage de chèvre local… et filer un bout à l’écureuil chapardeur qui passait par là.
Imaginez-vous, 1,8 km à travers chênes verts et pins d’Alep, avec juste 40 m de dénivelé pour titiller vos gambettes. Un randonneur sur TripAdvisor racontait comment la lumière filtrait entre les branches comme un projecteur naturel – “on aurait dit un concert privé pour nos yeux”. Moi, j’ai sorti mon vieux polaroid pour capturer l’instant (et raté la moitié des clichés, parce que je suis nul en photo).
5,6 km pour marcher dans les pas de René Barjavel… sauf que j’ai plutôt couru après mon chien qui voulait visiter la maison natale de l’écrivain. Selon un amateur sur un forum local, “passer devant les vieilles pierres, c’est comme feuilleter un roman vivant”. Moi je vous conseille de prendre le temps d’admirer les pigeonniers, ces petits vestiges qui ont l’air sortis d’un conte.
230 m de D+ pour les amoureux de la flore : orchidées sauvages, cistes et buis à gogo. Une randonneuse sur un blog spécialisé avouait : “j’ai presque l’impression d’être dans un herbier grandeur nature”. J’y suis allé avec mon carnet et j’ai fini par gribouiller des croquis approximatifs… que je garde précieusement comme souvenirs.
Ici, on passe aux choses sérieuses : 22 km au total, huit haltes thématiques, de la vallée du Rhône aux coteaux perchés. Un couple sur Komoot racontait : “on a trinqué à la clairette en plein milieu des ceps, les pieds dans la terre”. Forcément, j’ai dû garder le GPS sous le coude pour éviter de finir à Valence au lieu de Nyons, mais le jeu en valait la chandelle.