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Franchement, mes petits, en tant que Nyonsais, je vous le dis comme je le pense : ici, on vit au milieu de trésors sans même y prêter attention. On traverse les ruelles médiévales, on longe les vestiges gallo-romains, on passe sous le pont Roman du XIVᵉ et on file faire son marché comme si de rien n’était.
Eh bien le Musée d’Archéologie et d’Histoire de Nyons, c’est exactement ça : un vrai bijou planqué au cœur de la vieille ville de Nyons, un endroit qu’on croit connaître, mais qui surprend à chaque visite.
L’autre jour, j’y ai emmené des amis venus passer le week-end. Ils voulaient “voir le pont, manger des olives Tanche et acheter deux savons à la lavande”. Moi, j’ai dit : Attendez deux minutes… je vais vous montrer le Nyons d’avant, celui qui ne parle plus trop mais qui existe encore sous nos pieds. On est sortis de là avec les yeux qui brillent. Et même moi, qui ai traîné mes guêtres dans tous les coins de la Drôme provençale, j’ai appris des trucs !
Si vous aimez visiter Nyons autrement, ce musée-là, c’est parfait. Le parcours vous promène sur plusieurs milliers d’années :
les tout premiers habitants du territoire,
la période gallo-romaine avec ses fragments de vie,
le Moyen Âge, quand Nyons se construit pierre après pierre,
et même les périodes plus récentes, comme la Première Guerre mondiale dans le Nyonsais.
Dans les vitrines, on trouve de tout : outils préhistoriques, vaisselle antique, bouts de colonnes, objets religieux, statues, pièces de fouilles. Et je vous jure que tout ça n’a rien d’importe-quoi : ce sont des objets trouvés ici, dans nos collines, dans nos jardins, dans les maisons de familles nyonsaises.
C’est ça qui donne au lieu une âme si particulière : tout ce qu’on voit appartient vraiment à l’histoire de Nyons.
Ce que peu de gens savent, c’est que ce musée n’est pas né d’un grand plan national avec des millions d’euros. Non.
Il existe parce qu’un groupe de Nyonsais passionnés, dans les années 1950, s’est dit : “On va perdre toute notre mémoire si on ne fait rien.”
Il y avait des profs, des érudits, des historiens, des agriculteurs, des archéologues amateurs bref, des amoureux de leur ville. En 1957, ils créent la Société d’Études Nyonsaises, et ils commencent à rassembler tout ce qu’ils peuvent : terres cuites, monnaies trouvées dans un champ, objets donnés par les familles, archives poussiéreuses, cartes anciennes…
Sans eux, une partie énorme du patrimoine nyonsais aurait disparu dans les oubliettes.
Ces gens-là, je vous le dis, ce sont un peu les “gardiens du temple”. Grâce à eux, le musée d’aujourd’hui repose sur des décennies de recherches, de classements, d’inventaires et de transmission. Et ça, quand on visite l’endroit, on le ressent.
J’entends souvent : “Moi, les musées, ça m’ennuie.”
Eh bien ici, non. Le musée archéologie Nyons est vivant, chaleureux, raconté comme une histoire autour d’une table.
Les bénévoles des Nyonsais pur jus pour la plupart – connaissent chaque objet par cœur. Ils te racontent :
où telle pièce a été trouvée,
quelle famille a donné tel outil ancien,
comment un fragment romain a été découvert juste derrière une maison du centre,
comment la ville a évolué, siècle après siècle.
Dans les années 1990, un grand travail de remise en ordre a été fait : inventaires complets, nouvelles vitrines, restauration, création d’un parcours pédagogique. Aujourd’hui, tu te balades là-dedans comme dans une histoire qui se déroule sous tes yeux.
Mon neveu de 10 ans, qui d’habitude regarde son téléphone toutes les deux minutes, a passé vingt bonnes minutes devant la salle gallo-romaine. Une réussite !
Ce que j’adore dans cet endroit, c’est qu’il respire le Nyons authentique.
Pas une institution figée, mais un lieu né de la passion de ses habitants. Pendant des décennies, des bénévoles ont couru après les objets oubliés, fouillé des archives, interrogé les anciens, photographié, classé, conservé.
C’est ce travail patient qui donne à ce musée son parfum si particulier : la mémoire locale, vivante, transmise de génération en génération.
Chaque vitrine raconte une histoire vraie, souvent liée à une famille, un quartier, une découverte un peu par hasard. On n’est pas dans l’abstrait : on est dans le concret, dans la vie réelle du Nyons d’autrefois.
L’autre force du musée, ce sont les expositions temporaires.
L’an dernier, il y en avait une sur la Première Guerre mondiale dans le Nyonsais. Des lettres de Poilus, des carnets, des uniformes, des photos… une exposition émouvante, simple et sincère.
Chaque saison, ils proposent des thèmes nouveaux liés :
aux métiers anciens,
à la vie rurale,
à l’évolution des paysages,
aux traditions nyonsaises,
ou à des événements marquants du pays.
Bref, si tu veux comprendre Nyons, ce musée est un passage obligé.
Où se trouve le musée ?
Dans la vieille ville, 8 Rue Pierre Toesca, 26110 Nyons, à deux pas des ruelles médiévales.
Si tu ne trouves pas, demande : ici, tout le monde connaît.
Horaires ?
Généralement l’après-midi, avec des variations selon la saison. L’Office de Tourisme de Nyons te donnera les horaires du moment.
Tarifs ?
Pas cher du tout, souvent gratuit pour les enfants.
Réservation ?
Aucune. Tu arrives, tu entres. Même en été, pas de file.
Durée de la visite ?
Entre 45 minutes et 1 heure. Parfait entre une glace artisanale et un verre en terrasse.
Pour qui ?
Pour tout le monde : touristes, familles, passionnés… et même ceux qui cherchent un coin frais quand le Pontias oublie de souffler.
Le Musée d’Archéologie et d’Histoire de Nyons, c’est un concentré de ce qui fait notre ville : la simplicité, la passion, la bienveillance et la fierté de transmettre ce qu’on est.
Il porte encore aujourd’hui l’héritage des érudits et des bénévoles qui, dès les années 1950, ont choisi de préserver notre mémoire.
À découvrir, à faire découvrir… et à redécouvrir, surtout si vous aimez Nyons d’hier et Nyons d’aujourd’hui.