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Texte de Jean papounet de Nyons. Je me souviens comme si c’était hier, dans les années 50, quand j’étais un gamin de Nyons, je filais vers le Café de la Bourse dès l’aube. Ce bar de Nyons, cette terrasse du centre-ville, cette brasserie provençale… c’était un café historique, un comptoir convivial où l’on se retrouvait pour partager un moment simple. Ce café à Nyons, ce lieu de rendez-vous nyonsais, ce bar à café, bar à vin, ce lieu emblématique, ce café typique du sud, cet établissement du centre historique tout ça, c’était notre endroit.
Le Café de la Bourse – Nyons était situé sur la Place de la Libération, à deux pas de la Place des Arcades, en face de l’ancienne Bourse du travail dont il tirait son nom. Il se trouvait dans un quartier animé, proche du Pont Roman et du marché de Nyons, point de passage entre le centre ancien et les terrasses commerçantes.
Le matin, la terrasse ensoleillée était prise d’assaut. L’ambiance populaire et détendue régnait. Le lieu était fréquenté aussi bien par les habitués du coin que par les touristes de passage. On y observait la vie nyonsaise : le marché, les passants, les boulistes. On entendait le cliquetis des verres, les discussions en patois, on sentait le parfum du café et de la lavande.
Derrière le comptoir, on servait cafés, thés, chocolats chauds. En fin de journée : bières pression, vins de la région (Côtes-du-Rhône, Vinsobres, Nyons). On proposait tapas, planches apéritives, service en continu, petits déjeuners, apéros en terrasse, jeux de cartes, rencontres locales.
Le public était varié : les habitués du matin, les joueurs de pétanque, les marchands et producteurs après le marché, les touristes de passage, les gens cherchant un lieu de rendez-vous avant une balade ou un marché.
À l’aube, on goûtait le premier café fumant. À midi, le cliquetis des verres emplissait l’air. Le soir, c’était les rires en terrasse et les lampes qui s’allument. Les sensations : chaleur du soleil, odeur du café, bruit des cigales, ambiance typique du Sud.
On racontait que le nom venait de la Bourse du travail de Nyons, un vestige verbal d’un passé social fort, un café emblématique du vieux Nyons, un souvenir de la Provence d’autrefois : le zinc ancien, la façade typique, l’enseigne rétro.
On pouvait s’asseoir en terrasse, boire un café, lire le journal local, regarder passer le monde, discuter avec les habitués, commander un petit noir, lever son verre à l’ombre des platanes. Le café typique du sud, l’établissement du centre historique, cultivait la vie de village, l’authenticité provençale, le patrimoine vivant, l’art de vivre du Sud, la convivialité, la simplicité, le soleil, les cigales, le marché de Nyons, la place du centre.
Et on y disait souvent : « Ici, on prend le temps », « Café du matin, discussions sans fin », « Sous le soleil de Nyons », « L’âme du village en terrasse », « Odeur du café, accent du Sud, et sourire du patron ».
Ah ben dis donc, en 2025, la Brasserie de la Bourse tient toujours bon au cœur de Nyons !
Tu sais, c’est pas un de ces trucs modernes sans âme, non. Ici, on a gardé le goût d’antan. On y mange une bonne cuisine maison, servie avec le sourire, dans une ambiance chaleureuse et vraie, comme on aime par chez nous.
Sous les terrasses ombragées, on s’installe tranquille pour boire un verre, partager un plat du terroir ou une planche apéritive plein sud. Le soleil tape sur les vieilles pierres, les cigales s’en mêlent, et la vie coule douce en Drôme provençale.
Et puis, la Brasserie de la Bourse, c’est pas juste un resto : c’est un petit bout du centre historique, avec son accueil local, ses produits frais et ce décor qui sent bon la Provence.
Un endroit comme ça, ça se perd pas et heureusement, ici à Nyons, on sait garder l’essentiel !