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La Belle Époque cette brasserie juste là, plantée au centre de la vie nyonsaise, sur la place de la Libération, comme une vieille connaissance qu’on retrouve toujours avec plaisir. Je me suis dit : “Chris, fais donc un petit retour, toi aussi, comme les jeunes qui mettent des avis partout.” Alors me voilà, avec mes souvenirs, mes repas, mes cafés avalés avant le cinéma, mes discussions attrapées au vol et mes petites habitudes de papy bien installé dans sa ville.
Je te parle comme je suis : sans chichi, sans exagération, et surtout sans oublier que dans un resto, on ne sert pas seulement des assiettes. On sert aussi des sourires, de l’ambiance, et un petit quelque chose qui fait qu’on y revient. Moi, je suis revenu souvent, et ça, c’est déjà un avis en soi.
À chaque fois que j’avance mes sandales vers la terrasse, j’ai le même petit plaisir. Le bruit des couverts, le brouhaha des conversations, l’odeur de cuisine qui flotte. Tu sais, cette ambiance-là, elle n’est pas fabriquée. Elle existe parce que les gens y sont bien. Parce qu’on y vient en famille, entre amis, avec les enfants, avec un air de vacances même quand on est en plein mois d’octobre.
Je m’assois souvent près du bord, pour voir passer le monde. J’aime observer la vie de Nyons, écouter les gens se raconter des histoires, reconnaître deux ou trois têtes. Et là-dessus, la Belle Époque est imbattable : c’est un vrai poste d’observation, une fenêtre ouverte sur la Provence vivante.
Bon, parlons vrai : la cuisine. Parce que dans une brasserie, ça compte. Et là, je vais être honnête comme toujours je me suis régalé plus d’une fois. J’ai goûté un peu à tout : les salades repas bien garnies, les ravioles que je connais par cœur (je pourrais presque dire si le cuisinier était de bonne humeur ce jour-là), l’assiette du pêcheur, les plats du jour qui sentent la cuisine maison. Et chaque fois, j’en suis sorti le ventre plein et l’humeur légère.
Moi qui ne suis pas un moineau, j’apprécie quand les portions suivent. Et ici, c’est généreux. On ne te sert pas une assiette où tu dois sortir la loupe pour trouver le plat. Les produits sentent bon le frais, et même si je suis végétarien aujourd’hui, j’ai encore le souvenir d’un tartare de saumon servi sur une planche qui m’avait fait sourire comme un gamin.
L’accueil, parlons-en. Parce que franchement, c’est un point où je suis sensible. Je n’aime pas qu’on me traite comme un numéro. Et je ne sais pas si c’est le charme de mon petit accent du Nord, ou mes airs de papy tranquille, mais là-bas, j’ai toujours été reçu avec chaleur.
Même les jours où ça court partout, les serveurs m’ont toujours glissé un petit mot, une blague, ou même un clin d’œil. Je me suis même entendu dire “Comme d’habitude, papy Chris ?” Eh ben tu vois, cette phrase-là, elle vaut largement un dessert gratuit. C’est un sentiment qui reste. Et dans une ville comme Nyons, où tout le monde finit par connaître tout le monde, ça fait plaisir.
Ça, c’est mon rituel préféré. Avant d’aller au cinéma Arlequin, je passe me mettre quelque chose sous la dent. Tu me connais : si je vais voir un film le ventre vide, je m’endors avant même que les lumières s’éteignent. Alors je fais toujours une petite escale à la Belle Époque. Une omelette bien faite, une salade fraîche, un café serré si je veux rester réveillé, ou long si je veux digérer tranquille.
Je me souviens d’un soir de novembre : une averse venait de tomber, les touristes avaient disparu, et pourtant la terrasse était presque pleine. À une table, un groupe qui rigolait. À une autre, un couple qui bougonnait. Moi, au milieu, je regardais tout ça en pensant que Nyons est décidément une ville où il se passe toujours quelque chose. Et je suis parti repu, prêt pour mon film dont je n’ai vu que la moitié, évidemment.
Ah, la terrasse de la Belle Époque. Si tu veux sentir l’âme de Nyons, c’est là qu’il faut s’asseoir. C’est simple : on y est bien. Le soleil joue avec les feuilles des tilleuls, le vent porte les rires d’une table à l’autre, et on voit défiler toute la ville. Pour moi, c’est un vrai plaisir de m’y poser une heure ou deux, sans pression. On observe, on respire, on profite.
Je n’ai jamais été déçu par l’atmosphère. Que ce soit en plein été, au milieu du marché, ou en plein hiver avec une veste sur les épaules, j’ai toujours trouvé ce petit coin sur la place accueillant et vivant.
Alors voilà : je vais te le dire comme je le pense. Pour moi, la Belle Époque est une bonne adresse. Pas un endroit parfait, non, mais un lieu chaleureux, vivant, sincère. Un restaurant où on mange bien, où on est bien accueilli, et où on se sent à sa place. J’y ai passé de bons moments, j’y ai rigolé, j’y ai mangé largement plus que de raison, et surtout j’y reviens avec plaisir.
Et ça, c’est le meilleur avis qu’un papy comme moi peut donner.
Adresse : 25 Pl. de la Libération, 26110 Nyons
Téléphone : 04 75 26 06 76