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Ah… si tu passes par la ZAC Les Laurons, juste à l’entrée de Nyons, tu aperçois ces grands bâtiments rouge et blanc avec leurs portes prêtes à s’ouvrir en trombe. C’est le Centre de Secours de Nyons, un lieu qui ne dort jamais, même quand toute la vallée s’assoupit derrière ses oliviers. Ici, ça tourne, ça vit, ça respire l’entraide. On y trouve 75 sapeurs-pompiers volontaires – eh oui, des gens comme toi et moi, qui ont un métier, une famille, une vie, mais qui répondent quand la sirène appelle. Parmi eux, une vingtaine de femmes, solides, courageuses, respectées. À leurs côtés, 7 pompiers professionnels et 1 agent technique, garants que tout roule, que tout est prêt.
Ce centre, il ne protège pas seulement Nyons. Il couvre 14 communes en premier appel, jusque dans les ruelles serrées des villages perchés, et intervient aussi en renfort vers le sud du département, quand il faut plus de bras, plus de souffle, plus de cœur. Environ 1 500 interventions par an ça fait presque 4 par jour. Autant dire que ce n’est pas de tout repos. Et tu vois, ce n’est pas seulement un centre d’intervention : c’est aussi une plateforme logistique qui soutient onze autres centres du secteur Sud Drôme. Un vrai pivot, discret mais essentiel.
Ici, la vie est rythmée par les équipes d’astreinte. De jour comme de nuit, il y a toujours quelqu’un prêt à partir, même si c’est au milieu d’un repas, d’un anniversaire, d’une sieste, ou d’un film qui se finit jamais. La solidarité, ici, ce n’est pas un grand mot, c’est une habitude.
Le Centre de Nyons possède une flotte impressionnante de véhicules :
Camions incendie pour les feux de forêt, les maisons, les hangars…
Véhicules de secours à victime (les fameux VSAV) pour le cœur qui flanche, la chute malencontreuse en jardinant, ou le randonneur malheureux.
Véhicules spécialisés pour accidents de circulation, désincarcérations, feux de broussailles…
Parce qu’ici, entre les collines, les routes qui tournent comme des couleuvres, et l’été qui flambe dans les garrigues, il faut être prêt à tout.
On dit souvent : « Être pompier, c’est avoir du courage. » C’est vrai.
Mais le courage seul ne suffit pas, il faut savoir faire.
Alors, tout volontaire passe par une formation initiale :
Deux semaines consacrées au secours aux personnes
Deux semaines dédiées à la lutte contre l’incendie
Et ce n’est pas fini : les pompiers se forment toute leur vie, pour rester précis, efficaces, et surtout en sécurité. Un feu, une route mouillée, un toit instable… ça ne pardonne pas l’à-peu-près.
Tu sais, on pense toujours aux grands incendies, à la lance à eau, au feu de pin qui rugit. Mais la majorité des interventions, ce sont des choses simples, parfois banales, mais vitales :
Le secours aux victimes, quand quelqu’un a besoin d’aide tout de suite
Les incendies, bien sûr, de maison, de garage, de forêt, ou même de poubelle
Les accidents de la route, trop nombreux dans nos virages de montagne
La protection de l’environnement et des biens, car sauver, ce n’est pas que sauver des vies, c’est aussi éviter le pire
Les pompiers, c’est un peu la main toujours tendue, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse 40° fin juillet ou moins 5° en janvier.
Eh oui.
Le Centre de Secours de Nyons recrute en permanence des sapeurs-pompiers volontaires.
Pas besoin d’être un héros, ni bodybuildé, ni cascadeur.
Ce qu’il faut, c’est :
Avoir envie d’aider,
Ne pas avoir peur de s’engager,
Et surtout aimer travailler en équipe.
Parce que l’esprit pompier, c’est comme l’esprit du village : personne ne laisse personne derrière.
Pour candidater ? Rien de compliqué :
Une lettre de motivation adressée au chef de centre
Un CV
Puis tu auras un entretien, et si tout colle, on te donne le dossier, on t’accueille, on t’accompagne, on te forme.
Centre de Secours Caporal Serge Boutel
495 rue Claude Floret
26110 Nyons
📞 04 75 26 50 80
Si tu passes, ne te gêne pas pour dire bonjour.
Ici, on n’est pas dans les grandes casernes anonymes.
On est chez nous.
Et chez nous, on se parle, on se connaît, on s’entraide.
Chaque fois que tu entends la sirène qui résonne entre le clocher, la Tour Randonne et les collines…
pense à ceux qui courent, parfois en tongs, parfois en pleine nuit,
pour aller aider quelqu’un qu’ils ne connaissent même pas.
Ça, c’est la vraie force d’une communauté.
Et ici, à Nyons, on sait ce que ça veut dire.
On l’a dans le cœur.
Comme l’olive noire.
Comme le soleil de janvier.
Comme la vie.