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En 1900, la place de la Libération de Nyons, c’était le quartier général du kiosque : affiches Picon, papotages, chapeaux melon et charrettes garées “à l’à-peu-près”. On venait pour lire, marchander, discuter… parfois juste pour observer les moustaches locales. Une vraie vie de village à ciel ouvert.
Au marché aux moutons de Nyons, ça bêlait plus fort que les marchands ! Les bergers négociaient, les bêtes râlaient, les gamins couraient derrière un agneau “pour voir s’il me suivait”. La place vibrait, pleine de laine, de poussière et de bonne humeur. Nyons savait faire vivre ses marchés !
Nyons en 1910, c’était un village où tout allait doucement : les charrettes grinçaient, les moustaches étaient impeccables et le pontias décidait de la météo et de l’humeur. Les places vivaient, les commerces bavardaient, et chaque rue semblait sortir tout droit d’une carte postale vivante.
L’Hôtel Colombet n’a pas toujours été sur la place de la Libération : il est né sous les arcades de l’ancienne Place du Marché. Devenu trop petit, il a déménagé au fil des rachats. Aujourd’hui modernisé, il reste pourtant « le Colombet sous les arcades » dans le cœur des Nyonsais.
La villa Superga, sur la Promenade des Anglais, me fait toujours stopper net. On dirait que Brigitte Bardot pourrait en sortir à tout moment. Cette maison mélange classe, charme et un petit air de “regarde-moi comme je suis belle”. Sans jouer au Loto, je m’y sens propriétaire cinq secondes. Puis je repars, un peu jaloux mais fier d’habiter Nyons.
Le pont de Nyons et le moulin à huile, c’est mon duo fétiche. Chaque fois que je passe là, je ralentis comme si je voyais un vieux film provençal prendre vie. Le pont me lance son “regarde-moi, je tiens debout depuis des siècles”, et le moulin sent l’olive à dix mètres. Je repars toujours sourire aux lèvres.
Quand Félix Faure est venu à Nyons en 1897, ça a été tout un cinéma. Le président arrive, et hop : tout le village sur son 31, drapeaux partout, les notables qui bombent le torse, et les gamins montés sur les murs pour mieux voir. Il paraît qu’il a adoré nos olives normal, qui n’aurait pas craqué ?
La vieille ville de Nyons, c’est un décor de cinéma naturel : ruelles fraîches, passages voûtés, pierres blondes et petites portes qui semblent te chuchoter des secrets. À chaque coin, tu t’attends presque à croiser une mamie avec son panier d’olives ou un papi qui raconte “comment c’était avant”. C’est le cœur battant de Nyons… et impossible de ne pas tomber amoureux.
L’église Saint-Vincent a beau avoir été détruite trois fois, elle revient toujours, un peu plus fière. Rebâtie en 1614, elle garde sa grande nef romane et ses dix chapelles comme des secrets bien rangés. Entre Philis de La Charce, l’autel sculpté et le tableau façon Louvre, on s’y perd volontiers.
Le vieux Nyons, c’est un dédale de ruelles serrées où l’on remonte le temps sans s’en rendre compte. Entre les portes en noyer, les passages voûtés et les Forts perchés sur leur arête rocheuse, on marche doucement, salué par les habitants comme dans un vrai village vivant.
Vignolis, c’est un peu la maison du goût à Nyons : on y trouve l’huile AOP, les olives, les vins du coin et l’histoire de la coopérative centenaire. Entre cave feutrée, produits du terroir et savoir-faire partagé, on repart toujours avec quelque chose souvent plus que prévu.
La place du Foussat, c’est un bout de Nyons figé entre mémoire et soleil. Autrefois bruyante comme une foire, aujourd’hui paisible, elle garde ses façades anciennes et son charme discret. On passe, on s’arrête, on observe et on a l’impression de marcher dans une carte postale vivante.
La place Bourdongle, née au XIVᵉ siècle, garde l’âme commerçante qui animait jadis ses échoppes florentines et lombardes. Dernière porte médiévale, marché du jeudi, façades unifiées depuis 2005 Tout s’y mêle : histoire, vie locale et ce charme tranquille qui fait qu’on y passe toujours un peu trop longtemps.
Nyons se dévoile doucement : collines argentées, odeur chaude des tanche, vue sur la vallée et le village posé au loin. On marche tranquille, on lit deux panneaux, on s’arrête souvent et on finit toujours par s’attacher à ces arbres éternels.
On est en pleine carte postale de la 1ère moitié du XXe siècle : Nyons qui pose comme une star sans le savoir. Le Pont de Nyons, lui, fait son intéressant depuis des siècles : charrettes, amoureux, commères il a tout vu, même les gosses qui jouaient à frôler la rambarde sans finir dans l’Eygues. Le pont nyons
En 1920, le Café de la Bourse de Nyons était le cœur battant de la ville : on y discutait politique, récolte d’olives et potins du marché. Les hommes jouaient aux cartes, les chaises grinçaient sur les dalles, et l’odeur du café mêlée au tabac flottait partout. Un vrai théâtre quotidien.
Le pont de Nyons, c’est ce grand vieux ruban de pierre qui passe au-dessus de l’Eygues depuis des siècles. Une voûte de plus de 40 mètres, taillée pour durer. On le traverse sans y penser, mais c’est un vrai chef-d’œuvre posé là, tranquille, au cœur de la Drôme.
la Pâtisserie aux Pognes Dalein, avenue de la Gare rien qu’en voyant cette devanture, on sent l’odeur sucrée qui sortait du four. Les touristes repartaient toujours avec leur pogne sous le bras. Une époque où un gamin, un vélo et un chien faisaient déjà la pub du quartier.
Le Quartier des Forts, qu’on appelait “Le District”, c’est la vieille Nyons qui joue encore aux chevaliers. Dans ces ruelles, on s’attend à voir surgir un troubadour… ou une chèvre. Et ces quatre jeunes nyonssais en goguette ? On dirait qu’ils partent chercher de l’eau ou des bêtises.
Nyons, c’est ce coin où même les boutiques place des arcades racontent des histoires. La boucherie Blanc à gauche, la charrette garée au milieu, et la librairie-papeterie BEGU avec ses “10 000 articles” qui en paraissaient 20 000. En face, le Café Vingtain pour refaire le monde. Nyons vivant, bavard irrésistible.
Dans le passage, on croisait des artisans venus de Florence ou de Lombardie, installés là avec leurs petites échoppes. C’est elle qui mène directement à la place des Arcades, encore aujourd’hui. D’ailleurs, c’est la dernière porte médiévale encore debout à Nyons. Et la place a gardé son marché du jeudi, une vieille habitude lancée par les Dauphins et confirmée plus tard par François Ier, en 1541. Une tradition qui n’a jamais lâché.
Le coin de l’avenue Paul Laurens à Nyons, c’est ce petit bout de ville où tout paraît tranquille : façades provençales, ombre douce sous les volets, passants qui flânent sans se presser. Un endroit simple, typiquement nyonsais, où l’on a toujours l’impression que le temps ralentit.
À Nyons en 1900, les gendarmes avaient la moustache fière, le képi droit et des mollets capables de rattraper n’importe quel charretier distrait. Entre deux contraventions, ils surveillaient la place, le marché et les bavardages, forcément stratégiques dans une ville comme la nôtre.
La prison de Nyons, installée autrefois de l’autre côté de la Draye, à l’emplacement de l’actuelle école de Meyne, n’avait rien d’un château fort. Un petit bâtiment austère, un peu sombre, mais qui faisait son effet