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Asseyez-vous deux minutes, que je vous raconte un truc dont on ne parle pas assez : le climat de Nyons. Parce que oui, on vous parle toujours des olives de Nyons, de la Tanche et de l’huile AOP, du marché du jeudi ou du Pont Roman mais derrière tout ça, il y a une raison bien simple : le temps qu’il fait ici.
Un climat comme ça, croyez-moi, c’est pas juste agréable, c’est une bénédiction qui façonne tout : les paysages, les gens, les habitudes, les saisons, même l’humeur du matin quand on va chercher son pain place des Arcades.
Je vais pas vous mentir : si j’ai quitté Lille pour venir poser mes valises à Nyons, le soleil y est pour quelque chose. Ici, on a un ensoleillement de roi, un truc qui ferait rougir le sud du sud.
Le Pontias, ce vent malin qui souffle de la montagne derrière la ville, chasse les nuages comme un gardien de troupeau. Résultat : des journées lumineuses à longueur d’année.
Et ça, ça change tout.
Les ruelles respirent, les gens sourient, les terrasses sont pleines même en février et les fameuses olives de Nyons, ah ! C’est ce soleil qui leur donne ce goût de petit bonbon salé.
Un climat sec, lumineux, presque méditerranéen, mais sans les excès : c’est notre petite recette locale, unique au monde.
Alors attention, hein : on n’est pas dans le désert non plus. La pluie, elle vient, mais elle fait sa timide.
Sur une année, on tourne autour de 750 à 850 mm, ce qui n’est pas énorme. Et ce qui est rigolo, c’est que ça varie d’une décennie à l’autre comme l’humeur d’une belle-mère :
parfois trop sec,
parfois un automne où l’on se dit qu’il serait temps de sortir la barque.
Les Baronnies, c’est un terrain de jeu pour les caprices méditerranéens : un orage peut te lâcher en dix minutes l’équivalent de ce qu’on observe ailleurs en un mois. Ça déboule par le sud, ça grimpe sur les crêtes, et ça finit souvent dans l’Eygues qui gonfle comme un jeune coq au printemps.
Mais dans l’ensemble, les déficits en eau sont plus fréquents que les excès. Et c’est cette rareté-là qui donne un caractère si particulier à notre vallée :
sols drainants, végétation sèche, parfums de garrigue, lavande, cistes et, bien sûr, l’olivier, l’arbre qui adore la faim et la soif.
C’est la saison où Nyons explose en couleurs.
Les averses d’avril font du bien, mais elles ne durent jamais très longtemps. Les journées rallongent si vite qu’on s’en rend à peine compte. Les terrasses se remplissent, on ressort la table de jardin, et la vallée de l’Eygues se parfume d’herbes fraîches.
Là, mes p’tits, c’est sec, mais beau !
Un été nyonsais, c’est du 30 °C, parfois 32–33 °C, mais supportable.
Le vent tourne, les nuits redescendent vite, on dîne dehors sous les étoiles sans suer comme dans la vallée du Rhône.
Les cigales donnent le tempo, la sécheresse dore les collines, et l’olivier se met à faire son travail de confiseur.
Ah, la fameuse pluie d’octobre !
On plaisante souvent : « S’il devait pleuvoir un jour, ce serait en octobre. »
C’est le mois le plus humide, souvent celui où tombent les grosses averses méditerranéennes.
Mais après ça… la lumière revient, douce et dorée, parfaite pour les balades dans les Baronnies provençales.
Je vais vous étonner, mais l’hiver ici, c’est doux.
On a du gel, oui, parfois des nuits à –5 °C, mais très rarement plus bas.
Les journées sont souvent claires, presque printanières. On se balade sur la digue de l’Eygues, on prend le café en terrasse, et on se dit qu’on a de la chance de vivre dans un endroit comme ça.
Les vraies grosses vagues de froid ? Une fois par décennie, pas plus.
Nyons, protégé au nord, ouvert au sud, garde toujours une poche de douceur.
Quand je repense à mes premières olives ramassées chez un ami je revois cette lumière d’hiver, ce froid sans brutalité, ce soleil qui chauffe les doigts malgré la saison.
L’olivier, il adore ce contraste-là :
de la chaleur sèche l’été,
du frais l’hiver, mais pas de gel profond,
du soleil en pagaille,
des pluies concentrées en automne pour nourrir le sol avant l’hiver.
C’est exactement ce que Nyons lui offre.
Et c’est pour ça que notre huile d’olive AOP Nyons est unique : le climat y est pour beaucoup.
Nyons, c’est un peu l’enfant de deux climats :
le méditerranéen, qui apporte chaleur et sécheresse ;
le montagnard, qui adoucit et régule.
Cette rencontre crée un microclimat rare :
ni trop chaud, ni trop froid, ni trop humide, ni trop sec.
Un vrai climat de cocon, qui explique pourquoi tant de gens tombent amoureux du coin.
Les Baronnies font rempart au mistral, mais la vallée reste ouverte au soleil du sud : un équilibre parfait, presque agricole sur-mesure.
Si je devais résumer à un touriste qui cherche “Nyons tourisme” sur la carte, je lui dirais ça :
Ici, on vit dehors huit mois par an.
On marche, on jardine, on papote, on boit le café place Buffaven, on respire les collines, on cueille les olives, on s’assoit au bord de l’Eygues juste pour regarder l’eau filer.
Le climat, c’est notre trésor invisible.
Le soleil, notre voisin.
Et la douceur, notre façon de vivre.
Et moi, Papy Chris, je te le dis en toute sincérité : une fois qu’on a goûté au climat de Nyons, on n’en repart plus vraiment.