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Raconté par Papy Chris
Moi, quand je parle de Nyons, je dis toujours que ce n’est pas une ville comme les autres. Ici, au cœur de la Drôme provençale, on vit sous un ciel généreux, avec ce fameux microclimat méditerranéen qui nous vaut le surnom de « Petit Nice ». Et ce n’est pas de la publicité, c’est du vécu. Le soleil, il est là presque tous les jours, et ça change tout, même l’humeur des gens. Beaucoup viennent ici justement pour visiter le centre historique de Nyons, attirés par cette douceur de vivre qu’on ressent dès les premiers pas dans le cœur historique de Nyons.
Le centre historique de Nyons, c’est le cœur battant de la ville. Il est perché sur le rocher du Maupas, dominant la vallée de l’Eygues, là où s’étendait autrefois le quartier médiéval fortifié des Grands et Petits Forts. Une vraie citadelle à l’ancienne, qui fait tout le charme du centre ancien de Nyons, en Drôme. Nyons est aujourd’hui classée Station de Tourisme et fait partie des Plus Beaux Détours de France, mais ici, on n’a pas oublié d’où l’on vient. Les traditions provençales sont toujours bien vivantes : le marché, les olives, les fêtes, les vieilles pierres… Tout ça donne à la ville une âme authentique, simple et lumineuse, idéale pour une découverte du centre historique à son rythme.
Ah, le pont Roman. Si Nyons devait être résumé en une image, ce serait celle-là. Moi, je ne me lasse jamais de le regarder, surtout quand on commence une balade dans le centre historique par là. Construit entre 1341 et 1409, il enjambe fièrement l’Eygues avec une seule arche de 43 mètres, perchée à plus de 18 mètres au-dessus de la rivière. À l’époque, c’était un véritable exploit technique.
Ce pont, c’est du roman pur, solide, élégant, sans fioritures inutiles. Tellement impressionnant qu’il fut inauguré par l’évêque de Vaison lui-même. Classé Monument Historique en 1925, il est aujourd’hui reconnu comme le deuxième plus grand pont roman de France, juste après celui de Céret. En 2009, on a même fêté ses 600 ans, preuve qu’il tient bon, le gaillard.
Aujourd’hui encore, c’est le monument le plus photographié de Nyons. Et je comprends pourquoi : à toute heure du jour, avec la lumière qui change, il a toujours quelque chose à raconter à ceux qui font une promenade dans le centre historique de Nyons.
Quand on lève les yeux depuis la ville, impossible de la rater. La tour Randonne, surmontée de sa Vierge, veille sur Nyons depuis les hauteurs du quartier des Forts. À l’origine, vers 1280, c’était le donjon du château féodal, construit par la baronne de Montauban. Une tour de défense, et même une prison militaire à ses débuts, symbole fort du centre médiéval de Nyons.
Après la Révolution, elle tombe un peu dans l’oubli, jusqu’à ce que le chanoine Francou, curé de Nyons, la rachète en 1862. Il décide alors de la transformer en chapelle votive, Notre-Dame-de-Bon-Secours. On ajoute au sommet un couronnement néogothique étonnant : une pyramide d’arcades surmontée d’une statue de la Vierge de 3,50 mètres, inaugurée en 1863 devant près de 15 000 fidèles. Rien que ça.
Aujourd’hui, la tour culmine à environ 24 mètres au-dessus de la ville. Chaque 15 août, une fête traditionnelle lui rend hommage. Les Nyonsais y sont très attachés. Moi le premier, surtout quand je guide des amis sur un itinéraire du centre historique.
Dominant la vieille ville de Nyons, le Château Vieux rappelle que Nyons fut longtemps une place stratégique. Fondé dès le VIIIᵉ siècle sur le rocher du Maupas, il servait à administrer la baronnie locale et à protéger le monastère Saint-Vincent tout proche. Au fil des siècles, jusqu’au XIᵉ, le château s’est agrandi, avec plusieurs tours, dont certaines dites sarrasines.
Aujourd’hui, le château est privé et ne se visite pas, mais ses vestiges continuent de raconter l’histoire du centre historique de Nyons, là-haut, en surplomb de la ville.
C’est là que j’aime flâner, sans montre et sans plan. Le centre historique s’étire sur l’arête rocheuse du Maupas, englobant l’ancien quartier féodal des Grands et Petits Forts. On y trouve un vrai labyrinthe de ruelles pavées en calade, des passages voûtés appelés soustets, et des maisons de pierre qui racontent à elles seules que voir dans le centre historique.
La rue des Petits-Forts, la rue des Grands-Forts, les remparts, les tours tout invite à une visite du centre historique à pied, parfaite pour ressentir l’âme du lieu.
L’église Saint-Vincent est un autre joyau du cœur historique de Nyons. Mentionnée dès la fin du Xe siècle, elle a traversé les siècles et les épreuves. Son intérieur, restauré avec soin, fait souvent partie des temps forts d’une visite guidée dans le centre historique.
Impossible de parler de Nyons sans évoquer Philis de la Charce, figure emblématique de la ville et de son histoire. Son destin fait partie intégrante de l’identité du centre ancien.
Ancienne place Carnot, cette place est aujourd’hui incontournable pour qui souhaite découvrir le centre historique de Nyons en une journée, notamment le jeudi matin lors du marché.
Nyons, ce n’est pas que des pierres. C’est aussi un art de vivre, indissociable du centre historique, de Nyons et du tourisme. Ici, patrimoine et terroir marchent main dans la main.
Nyons, le « Petit Nice »
Nyons, le « Petit Nice », a su préserver un centre historique vivant, riche et généreux. Entre patrimoine, traditions, terroir et douceur de vivre, la ville offre une expérience inoubliable. Et comme disait René Barjavel :
« La seule différence entre Nyons et le paradis, c’est qu’à Nyons on est bien vivant. »
Et moi, je peux te le dire : ici, on y est drôlement bien.
Les bonnes questions
Oh que oui et pas qu’un peu ! Dans le centre historique de Nyons, tu trouveras de quoi bien manger, que ce soit sous les arcades ou dans une petite ruelle au calme. Des bistrots du coin, des restaurants provençaux, des pizzerias, des tables plus gourmandes. Ici, on mange simple, bon, et souvent avec des produits du terroir. L’été, s’installer en terrasse dans la vieille ville, à l’ombre des pierres, c’est déjà un petit bonheur en soi.
Alors ça, bonne question, et je te rassure tout de suite : c’est facile. Le plus simple, c’est de se garer au pied du centre historique, vers la place du Docteur-Bourdongle, le long de l’Eygues ou près de la mairie. Une fois la voiture posée, tout se fait à pied. Le centre ancien n’est pas immense, et c’est justement comme ça qu’il se découvre le mieux, tranquillement.
Franchement ? Oui. Et même plus que ça. Le centre historique de Nyons vaut le détour si tu aimes les vieilles pierres, les ruelles pleines de charme, les panoramas et les villes qui ont une vraie âme. Ici, rien n’est figé : ça vit, ça discute, ça sent le café et l’huile d’olive. Ce n’est pas un décor de carte postale vide, c’est un lieu habité, et ça, ça fait toute la différence.
- Que faire autour du centre historique de Nyons ?
Autour du centre historique, tu as de quoi t’occuper sans t’ennuyer. Traverser le pont Roman, se promener le long de l’Eygues, monter vers la tour Randonne pour la vue, flâner sur le marché le jeudi matin, visiter un moulin à huile, boire un verre sous les platanes ou partir en balade dans les collines des Baronnies. Bref, le centre historique est un point de départ idéal pour découvrir Nyons et ses alentours, sans courir partout.