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Si tu savais comme Nyons a changé ! Aujourd’hui, quand tu viens flâner dans notre belle ville, acheter un flacon d’huile de Nyons toute neuve, t’installer à une terrasse d’un restaurant à Nyons centre ville ou encore visiter la distillerie de lavande où flotte ce parfum si doux tu ne t’imagines pas tout ce qui s’est construit, déplacé, rénové, démoli et reconstruit ici depuis plus de cent ans.
Alors laisse-moi t’embarquer pour un petit voyage à travers les édifices publics de Nyons, version Papy Chris, avec un brin de nostalgie et juste ce qu’il faut de bonne humeur.
En 1888, la gendarmerie trônait au-dessus de l’actuelle place Buffaven. À l’époque, on n’avait pas la modernité d’aujourd’hui : pas de clim, pas de parkings, rien de tout ça. Les gendarmes faisaient avec, et les pompiers aussi, car ils occupaient une partie des mêmes locaux.
Le matériel ? Ah ! Une pompe à incendie en 1868, pas bien plus efficace qu’un arrosoir et il faudra attendre 1950 pour voir arriver de vrais équipements.
Puis les années passent, la ville grandit, et hop ! Nouveau départ : en 1972, la gendarmerie part s’installer avenue Frédéric-Mistral. Plus tard, en 2010, les pompiers iront eux aussi poser leurs camions flashy dans la zone artisanale des Laurons.
Quand je pense que certains touristes me demandent :
« Papy Chris, où était la caserne avant ? »
Eh bien je leur réponds : « Ici, on a presque un musée du déménagement. »
Là encore, c’est un sacré virage. Imagine : la vieille prison, démolie en 1948, laisse place en 1957 au groupe scolaire de Meyne.
Parfois, j’entends encore les gamins rire dans la cour et je me dis que c’est une belle revanche sur l’histoire.
Un peu plus loin, dans le quartier de Sauve, un nouveau groupe scolaire ouvrira aussi ses portes pour accompagner la croissance de la ville.
Et crois-moi, avant d’aller s’offrir une glace en terrasse d’un restaurant de Nyons centre ville, les gamins y ont écrit quelques pages de leur enfance.
Le vieux collège Roumanille finira par devenir trop petit, trop daté, trop tout. En 1968, on inaugure un ensemble scolaire flambant neuf comprenant un collège et un lycée, plus tard renommé collège Barjavel.
Le gymnase suivra, histoire que la jeunesse puisse se dépenser avant d’aller goûter… parfois avec une tartine trempée dans l’huile de Nyons, évidemment !
Autre transformation étonnante : l’abattoir installé en 1902 à Meyne fonctionnera jusqu’en 1966.
Puis, en 1982, à sa place, surgit la Maison de Pays André-Escoffier.
Spectacles, réunions, concerts la culture remplace les bêtes ! Une vraie métamorphose.
Ah là là, si tu savais comme ça a bougé !
Depuis 1805, la mairie occupait une partie de l’ancien couvent Saint-Césaire, en colocation avec la gendarmerie, la sous-préfecture et même le tribunal.
Un joyeux bazar administratif, comme on les aime !
Mais au fil du temps, tout le monde se sent à l’étroit.
Alors l’ancienne gendarmerie de la place Buffaven est restaurée, transformée, et inaugurée en 1991 comme nouvel hôtel de ville.
Tu vois, quand tu sors de la mairie et que le parfum de la distillerie de lavande te chatouille le nez au loin, tu marches sur plus de deux siècles d’histoire.
La sous-préfecture, elle, n’a jamais aimé rester en place.
Rue des Halles en 1856, maison Camille Richard en 1872, et finalement, en 1979, installation définitive dans l’ancienne gare SNCF après la fermeture de la ligne Nyons–Pierrelatte.
Encore un bâtiment recyclé : à Nyons, rien ne se perd, tout se transforme.
Imagine-toi : on évoque déjà sa construction en 1937 !
Et il faudra attendre 1972 pour que le pont de l’Europe soit inauguré.
Un nouveau souffle pour la ville : meilleure circulation, nouvelles perspectives, commerces qui bougent…
D’ailleurs, c’est grâce à ce pont que les visiteurs accèdent facilement aujourd’hui aux boutiques d’huile de Nyons, aux petites ruelles du centre et aux restaurants de Nyons centre ville où l’on mange à l’ombre, tout en regardant la vie passer.
Quand je me promène dans nos rues, je vois toujours ce mélange unique entre modernité et tradition :des bâtiments publics qui racontent notre histoire,
des oliveraies qui parfument l’air,
la distillerie de lavande qui enveloppe la ville d’un voile bleu et odorant, et les terrasses animées des restaurants du centre.
Nyons a beaucoup changé, oui.
Mais Nyons a gardé son âme : une ville où chaque pierre a quelque chose à dire, où chaque façade a vécu, et où il suffit d’un rayon de soleil pour sentir l’huile de Nyons, la lavande et la bonne humeur provençale se mélanger.
Et moi, Papy Chris, je te le dis :
tant qu’on aura cette mémoire-là, la ville ne vieillira jamais.