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Nyons, nichée en Drôme provençale, se targue de son huile d’olive et de son soleil, mais aussi de ses soignants. Pour un papy du coin, l’arrivée des maisons de santé et des agendas informatisés n’efface pas l’image du praticien qui ausculte et rassure. Voici un tour d’horizon des médecins généralistes de Nyons, raconté avec le cœur.
La ville compte aujourd’hui plusieurs structures de santé : un hôpital de proximité avec dix lits de médecine et vingt-cinq de soins de moyenne durée, une maison de santé pluriprofessionnelle (21 rue Émile Lisbonne) qui réunit plusieurs généralistes avec secrétariat du lundi au vendredi, et une maison médicale de garde, ouverte le week-end pour les urgences mineures.
Malgré ces lieux, beaucoup de Nyonsais trouvent difficile de dénicher un médecin traitant : la ville manque de spécialistes et les rendez-vous avec les généralistes sont pris d’assaut.
Au cabinet du Dr Magali Maury, installée à la maison de santé et rattachée à l’hôpital, une patiente loue la rapidité : « Très bon docteur, rendez-vous rapide et rarement d’attente. » Mais ailleurs, on lit aussi : « Un médecin qui ne prend pas de nouveau patient… »
Cette double réputation résume la tension locale : une praticienne compétente mais dont la patientèle est saturée.
Didier Rondepierre, médecin généraliste secteur 1, exerce au même centre et à l’hôpital. Un avis de patient le décrit comme « agréable et très compréhensif avec les enfants » et l’encourage à la recommandation.
Ce praticien illustre bien la continuité de la médecine de famille à Nyons.
Catherine Jobin, installée route d’Orange, exerce hors convention Sécurité sociale. Concrètement, ses honoraires ne suivent pas les tarifs fixés par l’Assurance maladie, et la carte Vitale n’est pas acceptée.
Les patients règlent directement leur consultation, puis se font rembourser — tout ou partie — par leur mutuelle selon leur contrat.
Un témoignage la décrit ainsi : « S’il y a bien un médecin à consulter pour vous soulager de vos douleurs, c’est bien le Dr Jobin. »
Elle s’attache avant tout à l’art de soulager, et c’est ce qui fait sa réputation.
Plusieurs généralistes restent peu visibles en ligne mais sont bien présents sur le terrain :
Dominique Petit (avenue Jules Bernard).
Bruno Boutry (avenue Jules Bernard et rue Émile Lisbonne).
Valérie Denef (mêmes adresses).
Françoise Arsac (avenue Frédéric Mistral).
José Costanzo (avenue Jules Bernard).
Robert Boisselet (secteur 2, allée Pinède).
Éric Delcour (avenue Frédéric Mistral).
Thierry Dazin, échographiste à l’hôpital.
L’absence d’avis en ligne ne signifie pas que ces docteurs ne soignent pas. Cela reflète surtout une culture locale du bouche-à-oreille.
Pour un papy comme moi, rien ne remplace une consultation dans un cabinet médical, l’odeur du stéthoscope et la voix rassurante du praticien. Nos généralistes, qu’ils soient spécialistes de l’écoute ou experts du diagnostic, savent prescrire une ordonnance, expliquer la prévention et orienter vers un centre médical, une clinique ou l’hôpital.
Dans une maison de santé, j’ai vu des professionnels s’entraider. Là, un jeune généraliste ausculte un enfant, ici une médecin traitante rassure une personne âgée. En salle d’attente, on discute de mutuelle et de Sécurité sociale, de rendez-vous difficiles à obtenir. On peste contre la carte Vitale qui ne marche pas toujours, mais on sait que le médecin prendra le temps de nous expliquer.
Parfois, le plus compliqué n’est pas de trouver un praticien, mais de naviguer dans le labyrinthe administratif.
On prend rendez-vous en ligne ou par téléphone, on se présente avec carte Vitale et mutuelle, puis vient la consultation : auscultation, diagnostic, ordonnance.
Ensuite, direction la pharmacie puis la mutuelle pour le remboursement.
Notre papy garde toujours une pochette remplie de feuilles de soins et de comptes rendus médicaux, convaincu qu’un médecin généraliste attentif restera la meilleure des assurances.
Nyons n’est pas un paradis médical, ni un désert. L’hôpital et les maisons de santé offrent des soins, mais la ville manque de spécialistes.
Parmi les généralistes, Magali Maury, Didier Rondepierre et Catherine Jobin reçoivent des avis positifs. D’autres praticiens travaillent discrètement, sans évaluation en ligne.
Pour un papy, l’important reste le lien humain : un soignant qui vous appelle par votre nom et un patient qui raconte ses maux. Rien ne remplace ce moment où un médecin prend votre main pour vous rassurer.
Comment trouver un médecin traitant à Nyons ?
→ Il faut contacter la maison de santé pluriprofessionnelle (21 rue Émile Lisbonne), ou s’orienter vers les praticiens indépendants. Beaucoup de Nyonsais passent encore par le bouche-à-oreille.
Où consulter un médecin en urgence à Nyons ?
→ La maison médicale de garde accueille les patients le soir et le week-end pour les urgences mineures. Pour les cas graves, direction le service d’urgence le plus proche.
Les consultations hors convention sont-elles remboursées ?
→ Pas par la Sécurité sociale, mais certaines mutuelles remboursent tout ou partie des honoraires. C’est le cas pour le Dr Catherine Jobin.