Mes conseils sans frais “à l’ancienne” pour : dormir à Nyons, que faire, où manger ? Contacte-moi, toujours des bons plans ! contact@vivreanyons.fr
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Je ne suis pas né ici, mais à force d’écouter parler les anciens, à force de traîner mes sandales au marché du jeudi et de m’asseoir sous les arcades, j’ai fini par sentir ce pays comme si je l’avais toujours connu. Nyons, c’est un endroit où la mémoire circule de bouche en bouche, où chaque histoire racontée au café a le parfum de l’huile d’olive et la chaleur du soleil. Alors laisse-moi te partager, non pas mes souvenirs, mais ceux que j’ai entendus, racontés avec l’accent des Baronnies, celui qui chante encore entre les collines.
Parce que oui, “Petit Nice”, c’est pas une invention. Nyons possède une lumière incroyable, un climat méditerranéen qui réchauffe même les hivers les plus gris. Tu t’assois un instant près du pont roman et tu comprends : ça brille, ça respire, ça vit. La ville a d’ailleurs été décorée de labels prestigieux : Site Remarquable du Goût, Plus Beaux Détours de France, Commune Touristique, et surtout Station Classée de Tourisme, ce titre qu’on garde douze ans comme une reconnaissance officielle de son excellence.
Quand on me demande ce que ça veut dire, je répète ce que disent les anciens :
“Être station classée de tourisme, c’est savoir recevoir.”
Services, animations, accessibilité, information : tout y est.
Et l’Office de Tourisme des Baronnies en Drôme Provençale, classé catégorie I et labellisé « Tourisme & Handicap », accueille les visiteurs comme un ami qu’on n’a pas vu depuis longtemps.
Nyons, c’est aussi un ensemble d’hébergements variés, de restaurants où ça sent bon la Provence, de commerces de proximité qui donnent envie de flâner, et de mobilités pensées pour tout le monde. On sent que la mairie et l’office de tourisme n’ont pas sommeil : ça travaille, ça améliore, ça accueille.
Quand on parle du Pays de Nyons, on parle forcément de l’olive noire AOP Nyons.
La petite Tanche, charnue, douce, qu’on reconnaît rien qu’en fermant les yeux.
Et quand les anciens en parlent, c’est tout un monde qui ressort.
Ici, les oliviers sont parmi les plus septentrionaux d’Europe. Un vrai miracle. Et ce miracle, on le fête : olives piquées en décembre, alicoque en janvier, marchés de printemps, animations d’été. L’olive rythme l’année, comme un calendrier vivant.
Mais ce qui m’a toujours frappé, ce sont les histoires qu’on raconte autour d’elle.
Avant le gel de 1954-55, quand les récoltes étaient encore généreuses, les anciens racontent que les oliveraies se remplissaient parfois de dix à vingt ramasseurs.
Ils travaillaient en bavardant, en riant, en chantant parfois.
Et le midi, tout le monde se retrouvait autour d’un plat simple, mais qu’on partageait comme un festin.
Du vin “pour la maison”, un peu de pain, un plat chaud qui fumait encore.
La vie était dure, mais la solidarité donnait un goût particulier à ces repas.
Ici, dès qu’on prononce “le gel de cinquante-quatre”, tout le monde hoche la tête.
Les oliviers ont gelé, les économies aussi. Beaucoup s’étaient endettés pour acheter des tracteurs, pour améliorer la ferme. En une nuit glaciale, tout a failli disparaître.
Et pourtant, même dans cette épreuve, les anciens racontent que personne n’a laissé les autres tomber.
C’est peut-être pour ça qu’on respecte autant l’olivier : chaque arbre est un survivant.
Parmi les histoires répétées au marché, il y a celle de Berthe, une vache costaude qui vivait dans une ferme proche de Nyons.
Un matin, elle a décidé que l’étable, c’était fini pour elle.
Un coup de tête dans la ramade et la voilà qui file sur le chemin comme une coureuse du Tour de France !
Les fermiers derrière, en criant, mais rien n’y faisait.
C’est finalement Christian Truche, en camionnette, qui l’a stoppée au croisement.
Une scène que tout le monde raconte encore en riant.
Et puis il y avait Pompon, le cheval le plus têtu du pays.
Les anciens disent qu’il travaillait très bien… quand il en avait envie.
Mais si monsieur décidait que c’était fini pour la journée, il s’arrêtait net.
Une fois, alors qu’on labourait un champ, il aurait laissé son maître en plein milieu pour aller se gratter contre un olivier, tranquille comme tout.
“C’est un mauvais bête, disait le père du fermier. Tu le chercheras quand tu en auras besoin !”
Une phrase devenue presque un proverbe ici.
Ces anecdotes, ce sont des bouts de vie qu’on entend encore sur les marchés, dans les cafés, ou au détour d’une visite à la ferme. Elles disent la vérité du pays : une terre belle, mais rude, habitée par des gens solides et des bêtes pleines de caractère.
Quand on se promène dans les ruelles médiévales de Nyons, on comprend vite que le patrimoine n’est pas seulement dans les pierres, mais dans les mains de ceux qui y vivent.
Savons à l’huile d’olive, scourtins tressés, poteries, tissages, tableaux…
Chaque atelier est une petite histoire en soi, une manière de capter la lumière unique du pays.
Et quand on sort de ces boutiques, on tombe sur le pont roman, les anciens moulins, les portes du château autant de témoins silencieux de siècles de vie.
Pour les familles, Nyons est un terrain de jeux géant :
balades faciles, baignades, rivières, activités de pleine nature, marchés, traditions.
Les enfants courent, les parents respirent, les photos se remplissent de sourires.
Et pour finir la journée : une glace à l’olive ou un sirop à la lavande.
Si, si, ça existe vraiment !
Parce qu’elle a trouvé ce juste équilibre entre :
qualité touristique,
authenticité du terroir,
et chaleur humaine.
Moderne, mais fidèle à ses racines.
Festive, mais jamais artificielle.
Touristique, sans perdre son âme.
Être Station classée de Tourisme, c’est un gage de qualité.
Être Nyons, c’est un trésor.
Et moi, Papy Chris je fais juste passer les histoires que j’entends. Parce qu’ici, même une vache fugueuse, un cheval têtu et un repas de ramasseurs peuvent devenir des légendes qu’on raconte au soleil.