Savoir les endroits que je recommande toujours quand on me demande : Où dormir à Nyons ? Que faire ? Où manger ? écrit moi ICI contact@vivreanyons.fr
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ambassadeur de Chine restaurant Colombet protégé par deux gardes du corps.
Franchement, si je fais la liste de mes “premiers fois” à Nyons, le restaurant Colombet arrive tout en haut. C’est même l’un des tout premiers endroits où j’ai mangé en arrivant ici avec ma femme. On découvrait la ville ensemble, un peu comme deux gamins, sauf qu’on venait tous les deux de passer la cinquantaine mais ça, c’est un détail ! On se baladait place de la Libération, on regardait les façades, les platanes, et d’un coup : cette grande maison élégante, un peu rétro, trois étages, les volets, les arbres qui cachent la terrasse…
Ma femme m’a dit :
“On dirait une carte postale, on teste ?”
Évidemment qu’on a testé.
Quand on s’assoit au restaurant Colombet, on sent tout de suite qu’on n’est pas dans un restaurant “moderne” avec des lumières LED et des murs lisses. Là, on est dans une maison historique, un vrai morceau de Nyons.
Et je ne dis pas ça par hasard : en lisant les Terre d’Eygues de la Société d’Études Nyonsaises, j’ai appris que l’hôtel-restaurant existait déjà au XIXᵉ siècle. À l’époque, ça s’appelait Hôtel des Voyageurs, puis Hôtel du Louvre, avant que tout soit réuni sous l’enseigne Colombet. Il y avait même des écuries, une remise, des marchands de bestiaux, et une cloche tirée par le cuisinier pour annoncer les repas.
Aujourd’hui, il n’y a plus de chevaux sur la place, mais on garde la même atmosphère : une adresse vivante, au cœur de la ville.
À l’intérieur, j’adore le côté Belle Époque :
parquet ancien,
grands murs haut de plafond,
meubles épais,
et ce fameux escalier monumental qui reliait autrefois l’Hôtel du Louvre au café du même nom.
Ma femme, qui adore tout ce qui a une âme et une histoire, était ravie :
“On dirait qu’on mange dans un roman.”
Et elle avait raison.
Ça, c’est mon cas particulier :
Je suis végétarien, mais je mange du poisson.
Tu sais, le profil un peu casse-tête pour certains restaurants :
– pas de viande,
– pas de charcuterie,
– pas de bouillon animal,
– mais OK pour du poisson, si c’est bien préparé.
La première fois que j’ai dit ça au Colombet, j’avais un peu peur de la réaction.
Eh bien non. Aucun problème. Pas de soupir. Pas de regard en coin.
Le serveur m’a répondu, super calme :
“On peut vous faire un plat de poisson, ou un plat végétarien complet. Vous préférez quoi ?”
Ma femme m’a regardé avec son petit sourire :
“Tu vois, ici, ils t’adorent déjà.”
Ce jour-là, j’ai pris un poisson du jour, cuisson impeccable, petite sauce légère aux herbes, légumes bien rôtis. J’ai mangé tranquille, avec le soleil qui traversait les arbres de la place.
Les fois suivantes, j’ai aussi testé leurs assiettes végétariennes préparées spécialement sur demande. Ce que j’aime, c’est qu’on ne m’apporte pas une assiette “par défaut”, mais un plat pensé, cuisiné, travaillé.
Et ça, pour un flexi-végé comme moi, c’est rare.
Avec ma femme, on aime se faire un petit plaisir : déjeuner en terrasse au Colombet les beaux jours.
La terrasse du Colombet, c’est un monde à part :
une grande ombre naturelle grâce aux arbres,
une vue directe sur la place,
les touristes qui passent avec leurs paniers du marché,
les Nyonsais qui se saluent à travers les tables.
Souvent, on y va après le marché du jeudi. On a nos petites habitudes :
Elle achète ses fruits et ses olives,
Moi je discute avec les producteurs,
On se rejoint sous les arbres du Colombet.
On se pose, on souffle, on regarde la vie passer.
Ma femme prend souvent une salade, un dessert, ou parfois un plat du jour. Moi je prends mon poisson grillé, ou une assiette végétarienne sur commande. C’est devenu un de nos “rituels nyonsais”, un truc simple qui fait du bien.
Ce qui est fou avec le restaurant Colombet, c’est que chaque repas semble connecté à une époque différente :
Les années 1900, quand la maison accueillait les voyageurs du train Nyons–Pierrelatte.
Les années 1920, quand l’hôtel servait des omelettes aux truffes et des pâtés de grives à ses habitués.
Les années 60, quand les diplomates des Olivades logeaient ici, dont l’ambassadeur de Chine protégé par deux gardes du corps.
Les années 80, quand Nyons n’était pas encore touristique et que la terrasse était surtout un lieu de rencontre des habitants.
Un jour, ma femme m’a dit :
“Imagine un peu tout ce que ces murs ont vu”
Et c’est vrai qu’au Colombet, tu sens que tu manges dans un endroit où il y a eu :
des banquets,
des soirées familiales,
des réunions d’affaires,
des voyageurs du monde entier,
et même des personnages historiques.
C’est rare aujourd’hui, un restaurant qui porte autant d’histoires sans perdre sa simplicité.
On le sait ici : à Nyons, on a du caractère. Et le Colombet aussi.
Le service est :
humain,
direct,
professionnel,
parfois un peu cash (Nyons, quoi !),
mais presque toujours très chaleureux.
Ma femme adore ça :
“Au moins ici, on parle vrai.”
Les avis le confirment : le personnel est souvent décrit comme gentil, souriant, attentif, même quand il y a du monde. Et dans leurs réponses en ligne, on sent que la direction connaît son métier sur le bout des doigts.
Moi, ça me rassure. Une maison qui parle vrai, qui se défend quand il faut, mais qui reste ouverte et accueillante, c’est souvent une maison bien tenue.
À force d’y aller, le restaurant Colombet est devenu pour nous un “repère”.
J’y retourne parce que :
je peux manger végétarien ou poisson sans stress,
ma femme adore l’ambiance rétro,
la terrasse est parfaite en été,
on est au cœur de la ville,
on mange une vraie cuisine du terroir,
et l’endroit a une âme comme on n’en voit plus beaucoup.
Quand des amis me demandent :
“Vous conseillez où, dans le centre de Nyons ?”
Je réponds toujours :
“Le Colombet. Tu manges bien, tu voyages dans le temps, et tu profites de la vraie vie nyonsaise.”
Avec un petit clin d’œil :
“Et si tu es végétarien comme moi – mais que tu manges du poisson , tu seras aussi bien reçu que ma femme et moi.”
Voilà. Pour moi, le restaurant Colombet à Nyons, c’est une institution vivante, un lieu où l’on mange, où l’on se souvient, où l’on partage.
Une table où, année après année, je reviens avec autant de plaisir qu’au premier jour.
Adresse : 53 Pl. de la Libération, 26110 Nyons
Téléphone : 04 75 26 03 66