Savoir les endroits que je recommande toujours quand on me demande : Où dormir à Nyons ? Que faire ? Où manger ? écrit moi ICI contact@vivreanyons.fr
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Un jeudi de marché à Nyons, la place Buffaven, c’est un peu mon salon. Les étals débordent d’olives, de picodon et de savon, ça discute fort, ça rigole, ça râle un peu aussi bref, la vie normale. Ce matin-là, avec mon pote André, on avait un programme simple : manger bien, pas trop cher, et filer ensuite se dégourdir les jambes vers le Pontias.
En traversant la place de la mairie, on tombe sur la terrasse du Berli’Nyons. Des tables à l’ombre, des jeunes du lycée, des familles, des randonneurs avec les bâtons déjà prêts et cette odeur de broche qui tourne, mêlée aux herbes de Provence et aux frites maison. On se regarde avec André, pas besoin de parler : on s’assoit.
Pour un “simple kebab à Nyons”, je peux te dire qu’on est loin du truc industriel avalé debout sur un trottoir. Ici, ça sent le fait maison à plein nez, la Drôme provençale et la bonne humeur.
Ce que j’adore au Berli’Nyons, c’est le décor. On est à deux pas des stands du marché, mais un peu à l’abri de la cohue, avec les oiseaux qui chantent dans les arbres et les kids qui courent sur la place. Tu vois le tableau : les paniers remplis de légumes, la cloche de la mairie qui sonne, et toi, tranquillou, installé en terrasse avec ton sandwich bien garni.
On s’est posés avec André en regardant les gens défiler : les touristes qui demandent où est le Pont Roman, les habitués qui saluent Dorian et Théo comme si c’était de la famille, les lycéens qui foncent sur les frites maison comme s’il n’y avait plus de lendemain.
Nyons, c’est déjà une carte postale. Mais Le Berli’Nyons, sur place Buffaven, c’est la petite bulle gourmande qui va avec : un coin tranquille, un grand parking juste à côté, de l’ombre, du soleil, et l’odeur de la broche qui te chatouille le nez.
Moi, tu le sais, je suis végétarien. Alors les kebabs classiques, d’habitude, c’est pas vraiment mon terrain de jeu. Mais là, au Berli’Nyons, j’ai l’impression qu’ils ont pensé à tout le monde :
falafels croustillants,
bowl bien garni,
légumes frais,
frites maison aux herbes,
sauces préparées sur place.
André, lui, est parti sur un kebab “classique” version Drôme provençale : broche maison, pain de boulanger, crudités croquantes, herbes, marinade qui sent la Grèce et un peu la Turquie Il avait le sourire jusqu’aux oreilles, le bougre.
Moi, j’ai choisi un bowl bien généreux : falafels, légumes de saison, frites maison, petite sauce bien relevée, le tout assis en plein cœur de Nyons. Honnêtement, pour un “kebab à Nyons”, j’ai rarement vu autant de soin :
produits frais,
portions généreuses,
options végé vraiment travaillées (pas juste trois feuilles de salade qui se battent en duel).
Tu ajoutes à ça une petite bière locale bien fraîche, et tu comprends pourquoi les avis parlent de “meilleur kebab de la région” et de “kebab 5 étoiles”.
Ce qui fait la différence, ce n’est pas seulement ce qu’il y a dans l’assiette. C’est aussi ce qu’il y a autour.
Au Berli’Nyons, t’as l’impression d’être accueilli chez des potes :
on te explique comment est faite la viande,
on te détaille les recettes,
on s’adapte à tes envies (sans viande, sans oignons, bien piquant, pas piquant du tout…).
Dorian et Théo les deux compères qui tiennent la baraque ont toujours le sourire, une blague en réserve et un œil sur la terrasse pour que personne ne manque de rien. Tu demandes un peu plus de sauce ? Ils te rajoutent ça comme si tu étais un habitué depuis dix ans.
Autour de nous, ça parlait moto, randonnée, vacances, cours du lycée, cueillette d’abricots. Un vrai petit théâtre nyonsais. Et entre deux bouchées, tu lèves la tête : tu vois les arbres, les façades, la mairie. Tu sais très bien que tu es en Drôme provençale, pas dans une zone commerciale anonyme.
Pour un resto rapide, l’ambiance est presque celle d’un bistrot de village : conviviale, chaleureuse, un peu bruyante mais jamais agressive. Juste la vie, quoi.
Une fois nos assiettes terminées, on s’est regardés, André et moi, avec ce petit moment de silence qui veut dire : “Bon, là, va falloir marcher un peu pour digérer”.
Le plan, c’était de monter vers le Pontias, notre balcon préféré sur Nyons. Et franchement, partir en rando après un passage au Berli’Nyons, c’est presque stratégique :
assez copieux pour tenir la montée,
assez frais pour ne pas te plomber,
plein de goûts qui te restent en tête pendant que tu prends le sentier.
En quittant la terrasse, on a traversé la place Buffaven, encore pleine d’odeurs de marché et de bruit de discussions. Derrière nous, on entendait les rires, les commandes qui fusaient, les “merci, à bientôt !”. Devant nous, la colline du Pontias qui nous attendait, avec vue sur les toits de tuiles et les oliviers.
Je me suis dit que c’était ça, la bonne combinaison :
marché de Nyons + déjeuner au Berli’Nyons + rando au Pontias.
Le trio gagnant pour une journée simple, gourmande, et complètement ancrée ici, à Nyons, ce coin de Drôme où même un kebab raconte une histoire.
Si tu passes un jour de marché et que tu cherches où manger à Nyons sans te ruiner, avec du vrai fait maison, des options végétariennes et une ambiance de place de village à mon avis, tu sais déjà où t’arrêter.
Adresse : 28 Rue des Grands Forts, 26110 Nyons
Téléphone : 07 82 57 53 54