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Laissez-moi vous raconter une de ces belles histoires locales comme je les aime, celles qui sentent bon la solidarité, la sueur du bénévolat et les produits frais de chez nous. Parce qu’à Nyons, on a peut-être pas de Formule 1 ni de McDo (et heureusement !), mais on a des cœurs gros comme trois oliviers AOP. Et ça, ça vaut toutes les franchises du monde.
Aujourd’hui, je vous embarque avec moi du côté du Panier Solidaire, ce petit coin de chaleur humaine installé dans l’ancien local municipal derrière La Poste. Ça dépend du CCAS de Nyons, vous savez, ceux qui sont toujours là dès qu’il faut aider, orienter, rassurer ou simplement écouter. Eh bien figurez-vous que ce Panier Solidaire, c’est un peu la ruche du coin : ça bourdonne, ça trie, ça stocke, ça papote, ça rigole, et surtout… ça aide.
Quand j’entre là-dedans, je suis accueilli par Alain, Aziza, Chantal, Claudine, Françoise, Gilles, Jérôme, Marie, Marie-Laure, Olivier, Pascale, Samia, Yvette. Oui oui, vous avez bien lu : on dirait presque la liste de communion du village !
Et puis bien sûr il y a les piliers du système : Jorge, Florence, Cathy, Valentin ou Quentin, coordonnés par Marie-Christine Laurent, grande prêtresse de l’action sociale.
Ces gens-là, ils sont pas payés. Ils sont pas obligés. Mais ils sont là.
À Nyons, on n’a peut-être pas la mer, mais on a le bénévolat dans le sang.
Ben c’est simple :
Le lundi matin, ça trie, ça organise les rayons et ça stocke ce que la Banque Alimentaire Drôme Ardèche a livré. Et je peux vous dire que des fois, ça déborde : pâtes, riz, conserves, produits d’hygiène… tout ce qu’il faut pour tenir le coup quand la vie se fait un peu dure.
Ensuite, la distribution se fait une fois par semaine, pour 40 à 50 familles. Pas n’importe qui : il faut passer par le CCAS Nyons, expliquer sa situation, montrer qu’on traverse une période difficile. Vous savez, le genre de galère qu’on aimerait tous éviter : facture imprévue, rupture de contrat, loyer trop lourd… D’ailleurs, entre nous, si vous saviez le nombre de familles qui réclament une GLI à Nyons (garantie loyers impayés) mais qui n’arrivent jamais à être acceptées à cause de critères trop stricts. Eh ben ces gens-là, le Panier Solidaire leur évite de se retrouver sans rien dans le frigo. Et ça, c’est beau.
Et tenez-vous bien : une fois par an, juste avant Noël à Nyons, les bénéficiaires reçoivent une volaille, une bûche, une boîte de chocolats.
À Nyons, même quand on a pas beaucoup, on fête Noël dignement.
Ah oui, j’oubliais : le Panier Solidaire ne vit pas que des dons institutionnels ! Il y a aussi les acteurs locaux, les vrais, ceux de nos campagnes :
– La Biaise Paysanne,
– les boulangers de Venterol,
– « De la Terre au Pain »…
Tous amènent leurs invendus, leurs pains du jour, leurs produits qui sentent la Drôme provençale. Et vous savez quoi ? Chaque année, les bénévoles récupèrent même les dons dans les grandes surfaces. Et moi, je dis bravo.
Parce qu’à Nyons, on ne fait jamais les choses à moitié, il y a aussi la Vestiboutique de la Croix-Rouge.
Vous cherchez un manteau, un pull, une robe, sans vendre un rein ? C'est là-bas.
Et souvent, les personnes aidées par le Panier Solidaire y trouvent aussi un coup de pouce matériel.
Le social, à Nyons, c'est un écosystème.
Un cercle vertueux.
Une grande famille.
En plus de la volaille et des chocolats, le Panier Solidaire participe à l’opération « Lettres de Noël solidaires » avec le Carrefour et le CCAS.
On choisit une phrase, un souhait, un mot doux et ça part à une famille, un enfant, un adulte qui en a besoin.
Je vous le dis : une carte écrite avec le cœur, parfois, ça vaut plus qu’un cadeau.
Si vous avez deux heures à perdre ou plutôt à offrir, poussez la porte.
Même si vous êtes timide, même si vous savez pas trop quoi faire.
À Nyons, il y a plein de choses à faire gratuitement, et aider les autres ça devrait être obligatoire tellement ça fait du bien.
Même un petit don, une boîte de conserve, un paquet de biscuits ça compte.
Comme disait Samia :
« Même les petits dons comptent. »
Le Panier Solidaire, c’est l’âme de Nyons.
Une petite lumière dans les moments difficiles.
Un peu comme quand le vent du Pontias se calme et qu’on voit enfin le soleil sortir à travers les montagnes.
Alors moi, Papy Chris, j’vous le dis :
ces bénévoles-là, ils méritent une statue place des Arcades.
CONTACTS CCAS : 04 75 26 50 27 ccas@nyons.com Mairie de Nyons : 04 75 26 50 00 mairiedenyons@nyons.com