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Déjà, la terrasse. Ombragée, bien placée, avec vue sur le va-et-vient du marché du jeudi. Tu t’assois là, et t’as l’impression de feuilleter un livre vivant sur Nyons : les touristes qui cherchent le Pont Roman, les habitués qui demandent “comme d’hab’”, les motards qui débarquent pour une pause bière, les familles qui se battent pour savoir qui aura la dernière frite.
Les serveurs ? Ça cavale dans tous les sens, mais toujours avec le sourire. Moi, ce qui m’impressionne, c’est que même en plein rush d’août, quand la terrasse déborde et que ça sent la ravioles et la crème partout, ils trouvent encore le moyen de te demander si “tout se passe bien” sans avoir l’air d’en avoir marre. Et ça, crois-moi, ce n’est pas donné à tous les restos de ville touristique.
On va pas se mentir : si tu prononces “Bistrot du Pontias” à Nyons, y a toujours quelqu’un pour te répondre “Ah oui, leurs ravioles !”. Gratin de ravioles bien chaud, crème, fromage, un truc bien calorique comme il faut. Le genre de plat où tu dis “je mange léger aujourd’hui” et tu finis par saucer le fond avec ton morceau de pain.
J’ai goûté plusieurs versions : ravioles classiques, ravioles au bleu, version bien gratinée qui fait des fils de fromage quand tu piques dedans. C’est pas de la cuisine de gastro, c’est de la cuisine de bistrot, du vrai, avec du goût, du produit du coin, et ce qu’il faut de générosité.
Et ce que j’aime bien aussi, c’est qu’il y a du choix pour les végétariens. Pour un papy végétarien ou une famille qui mélange viandards et mangeurs de vert, c’est pratique.
Si tu veux te faire une idée de l’ambiance resto à Nyons, je t’en parle aussi sur mon site 👉 Vivre à Nyons (vivre-a-nyons.fr), dans ma rubrique “manger à Nyons” et “sortir en terrasse”.
Le jeudi de marché, c’est simple : toutes les terrasses sont pleines, les gens se croisent, se recroisent, ça discute, ça rit, ça raconte la météo de 1956 et la récolte d’olives de l’année.
Et au milieu de tout ça, le bistro du Pontias tient bon :
certains viennent juste pour un café ou une bière fraîche,
d’autres pour un vrai repas de midi,
et parfois, comme moi, tu arrives pour “boire un coup” et tu te retrouves avec une planche de charcuterie / fromage ou un gratin de ravioles devant le nez.
J’aime bien leur côté “produits du marché” : le jeudi matin, ça va chercher au marché provençal, ça bosse avec du frais, du local, des produits du pays. Tu sens que ce que t’as dans l’assiette, ça n’a pas fait 800 km en camion.
Au Pontias, tu peux venir :
pour un déjeuner joli et bien servi,
pour un dîner tranquille,
pour un simple verre en terrasse,
ou même pour une glace un soir d’été quand il fait encore chaud à 21h.
Ils ont un vrai choix côté bières, avec des choses qu’on ne voit pas partout, genre Paix Dieu, Avalanche en pression. Ça change des éternelles mousses basiques.
Les cocktails, c’est pareil : certains râlent parce qu’ils “ne sentent pas l’alcool”. Moi j’ai envie de dire : si tu t’attends à te mettre minable pour 8,50 €, t’es pas au bon endroit. Ici, on boit bon, on boit propre, et si tu veux vraiment tester le taux d’alcool, tu vas pas dégainer un éthylotest Sarkozy de la boîte à gants, hein.
Et les glaces ? Chocolat liégeois, coupes bien faites, bon produit. Pas de montagne de chantilly en bombe pour cacher une pauvre boule triste. Ça reste du dessert de bistrot, mais bien fait, et ça va très bien après un gratin de ravioles (oui, je parle par expérience plusieurs fois).
Ce que j’apprécie le plus au Bistrot du Pontias, c’est le contact humain.
Tu sens que c’est un bistrot familial, que ça bosse dur, qu’il y a de la fierté derrière l’enseigne. Quand il y a un souci (un plat pas assez chaud, une attente un peu longue, un truc qui cloche), si tu ouvres la bouche gentiment, ils essaient de rattraper le coup : proposer autre chose, offrir quelque chose, expliquer l’organisation des jours d’affluence.
Évidemment, comme partout, tu trouveras toujours un client pour râler après coup sur internet plutôt que de dire un mot sur place. Moi, je suis de l’ancienne école : quand ça va bien, je le dis, quand ça va moins bien, je le dis aussi, mais en face, avec le sourire. C’est comme ça qu’on fait vivre les bistrots de nos petites villes.
Pour moi, le café du Pontias, c’est :
un café du matin à l’ombre,
un gratin de ravioles après le marché du jeudi,
une bière fraîche en fin d’après-midi en regardant les gens passer,
parfois un dessert gourmand après une séance au cinéma de Nyons (dont je parle aussi sur vivre-a-nyons.fr, pour ceux qui veulent découvrir la vie culturelle du coin).
C’est un de ces endroits qui font que vivre à Nyons, ce n’est pas juste profiter du soleil et des oliviers, c’est aussi avoir des lieux où l’on se retrouve, où l’on rigole, où l’on prend le temps.
Si tu cherches :
une terrasse sympa à Nyons,
des ravioles qui tiennent bien au corps,
des serveurs qui bossent dur mais ne perdent pas l’humour,
une ambiance de bistrot de place, vivante, un peu bruyante mais chaleureuse,
alors, à mon avis de papy qui traîne dans tous les coins :
Le Bistrot du Pontias, c’est un passage obligé quand tu viens vivre, manger ou flâner à Nyons.
Et si tu veux continuer la balade, tu pourras toujours aller fouiller sur mon site vivre-a-nyons.fr : ciné, restos, marchés, bonnes adresses Nyons, c’est une petite ville, mais côté plaisirs, elle joue dans la cour des grandes.