Savoir les endroits que je recommande toujours quand on me demande : Où dormir à Nyons ? Que faire ? Où manger ? écrit moi ICI contact@vivreanyons.fr
Je vais te le raconter façon Papy Chris, hein, comme si on était tous les deux à l’ombre du pont roman avec un petit café, parce que cet endroit-là, Les Vieux Moulins, c’est un peu mon QG sentimental.
Quand j’arrive là-bas, ce qui me tape toujours en premier, c’est l’odeur de l’huile d’olive. Une vraie odeur de Nyons, pas un parfum de supermarché. Tu descends vers la rivière, tu passes sous les arbres, et d’un coup tu vois le pont roman qui se découpe dans le ciel, avec la terrasse juste en dessous. Franchement, si ça ce n’est pas la plus belle vue de la ville, je ne sais pas ce qu’il te faut. Tu t’installes sur la terrasse, tu regardes la rivière qui file, et tu comprends pourquoi les touristes restent plantés là, le nez en l’air.
Moi, en général, je commence par la visite. L’avantage, c’est que le musée a gardé son âme : ce n’est pas un truc tout neuf en plastique. Tu descends dans les salles fraîches, tu sens encore le travail d’autrefois, la pierre, l’huile d’olive, les restes de la vieille savonnerie. Et là, tu as les vidéos qui se lancent. D’habitude je n’aime pas trop les écrans, mais leurs vidéos, elles sont bien fichues : ça t’explique le moulin, le savon, les gestes, les outils. Tu te retrouves projeté deux siècles en arrière sans bouger de tes sandales.
Le musée, ce n’est pas un décor vide : tu vois les meules, les presses, les bassins, et tu imagines les gars qui trituraient les olives pour sortir cette fameuse huile d’olive qui fait briller la vallée. À chaque visite, je découvre un détail que j’avais loupé la fois d’avant. Une inscription sur un mur, un vieux bidon, un outil paumé dans un coin… C’est ça que j’aime dans ce musée : tu peux y revenir, il ne raconte jamais tout d’un coup.
Et puis il y a la partie savonnerie. Rien que le mot, ça sent le propre d’autrefois. Dans ces pièces-là, tu comprends que le savon, ce n’était pas juste un cube qui traîne sur le bord de l’évier : c’était du boulot, de la vapeur, de la chaleur. La savonnerie te montre les fosses, les cuves, et là encore les vidéos t’aident à refaire le film dans ta tête. Les gamins, ils adorent ça. Ils ressortent en expliquant à leurs parents comment on faisait le savon “dans le temps de Papy”.
Mais ce qui fait vraiment la différence, ici, c’est l’accueil. Ça, je peux te le dire : tu n’es pas reçu comme un numéro. Le personnel connaît son affaire, et surtout il aime en parler. Un bonjour, un sourire, une blague, une explication en plus sur le musée ou la savonnerie. Cet accueil-là, tu ne le trouves pas partout. Le personnel prend le temps : si tu poses une question sur le pont roman, sur la rivière ou sur la fabrication de l’huile d’olive, tu ne te fais pas expédier. Et ça, pour moi, ça compte autant que la vue.
En remontant, tu retombes dans la boutique, et là c’est le piège total. Tu as des produits locaux partout : des bouteilles d’huile d’olive, des olives, des tapenades, des biscuits, du vin, des petites douceurs de la région. La boutique est belle, chaleureuse, on dirait un condensé de Drôme Provençale. Je me dis toujours “je ne prends qu’un truc”, et je ressors avec un sac plein de produits locaux. C’est plus fort que moi. La boutique te donne envie de tout goûter, tout ramener à la maison, comme si tu voulais emporter un bout de la vue et du pont roman dans ta cuisine.
Et puis, évidemment, je finis presque toujours sur la terrasse. Là, tu t’assois, tu respires, tu regardes encore une fois la vue sur le pont roman. Les gens discutent, les enfants jouent, certains reprennent la visite dans leur tête en commentant les vidéos du musée ou la vieille savonnerie. La terrasse, c’est un peu le salon de plein air du coin : on y boit un coup, on refait le monde, on parle des produits locaux qu’on a achetés en boutique, on complimente l’accueil et le personnel qui courent avec les plateaux, toujours avec le sourire.
Alors oui, des lieux touristiques, j’en ai vu. Mais un endroit où tu as à la fois un vrai musée, une visite qui raconte quelque chose, des vidéos utiles, une savonnerie pleine d’histoire, une boutique sincère, une terrasse avec une vue de carte postale, un accueil humain et du personnel qui te parle comme à un voisin ça, c’est plus rare.
Les Vieux Moulins, pour moi, c’est simple : c’est Nyons en concentré. Tu y viens pour la visite, tu restes pour la vue, tu reviens pour l’huile d’olive et pour le plaisir de dire bonjour à tout ce petit monde.
Adresse : 4 Prom. de la Digue, 26110 Nyons
Téléphone : 06 73 87 11 45