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À Nyons, la République, on ne la lisait pas dans les livres, on la vivait au quotidien.
Entre l’école, la mairie et les discussions au café, la politique était partout.
Même les grandes affaires de Paris arrivaient jusque chez nous.
Et sans le savoir, on entrait doucement dans le XXᵉ siècle.
Pourquoi l’affaire Dreyfus est-elle un tournant historique ?
Elle révèle un antisémitisme institutionnel au sein de l’armée et de la justice.
La République est confrontée à ses propres contradictions.
Le débat oppose autorité militaire et droits de l’homme.
C’est une crise fondatrice de la démocratie moderne.
- Les historiens estiment qu’elle politise durablement la société française.
Grâce à la presse nationale diffusée partout.
Les villes comme Nyons suivent les procès et débats.
Les opinions politiques se structurent localement.
La politique devient une affaire quotidienne.
- Le tirage des journaux double presque entre 1890 et 1900.
La République garantit le suffrage, l’école et l’autonomie communale.
Les habitants votent régulièrement depuis 1871.
Les institutions locales remplacent l’autorité traditionnelle.
La République devient concrète et visible.
- Les communes rurales sont les piliers de la stabilité républicaine.
Les déplacements présidentiels sont rares à l’époque.
Ils récompensent les villes politiquement stables.
Nyons est reconnue comme fidèle au régime.
C’est un acte de légitimation républicaine.
- Ces visites servent aussi à calmer les tensions politiques nationales.
Par la continuité des élections et des mandats.
Les maires deviennent les piliers du régime.
L’État gouverne par les communes.
La stabilité remplace les révolutions.
- C’est le régime le plus durable depuis 1789.
Elle supprime le financement public des cultes.
L’État devient juridiquement neutre.
Les biens religieux passent sous contrôle communal.
La laïcité devient un principe central.
- La France devient l’un des États les plus laïcs d’Europe.
Les inventaires d’églises provoquent des conflits.
Les croyances restent ancrées socialement.
L’État avance plus vite que les mentalités.
La rupture est brutale dans les villages.
- Des heurts sont recensés dans plusieurs centaines de communes.
Elle applique les lois nationales.
Elle gère écoles, voirie, fêtes et police.
Elle représente l’État au quotidien.
C’est le premier niveau du pouvoir républicain.
- Le maire devient la figure politique la plus visible.
La politisation progressive de la population.
La montée des républicains modérés et radicaux.
Le recul des notables conservateurs.
La démocratie locale s’enracine.
- Le taux de participation progresse fortement après 1880.
Elle sert à diffuser les valeurs républicaines.
Le savoir est vu comme un outil d’émancipation.
Conférences et spectacles sont éducatifs.
La culture devient un enjeu politique.
- L’État soutient activement l’éducation populaire.
À remplacer les fêtes religieuses comme repères collectifs.
Elles créent un imaginaire commun.
Symboles, musique et discours unifient.
La République se ritualise.
- Le 14 juillet devient un marqueur national fort.
L’école seule ne suffit pas.
On forme aussi les adultes.
La science et la politique deviennent accessibles.
C’est l’éducation populaire avant l’heure.
- Ces cercles annoncent les futures maisons de la culture.
Elle enlève l’enseignement aux congrégations.
Elle impose des programmes nationaux.
Elle forme des citoyens laïcs.
C’est le socle du régime.
- L’alphabétisation atteint des niveaux inédits.
Elle reste présente dans les mentalités.
Mais elle est exclue du pouvoir politique.
La foi devient privée.
La société se sécularise lentement.
- La pratique religieuse baisse progressivement après 1905.
Amélioration de l’hygiène et de l’urbanisme.
Développement des équipements publics.
Meilleure circulation et éclairage.
La ville se modernise.
- Ces transformations sont visibles dans toutes les villes moyennes.
Elle matérialise le progrès.
Routes et places améliorent la vie quotidienne.
Les élus montrent leur efficacité.
Le vote sanctionne ou récompense.
- L’aménagement urbain devient un argument électoral.
Ils incarnent science et rationalité.
Souvent républicains et anticléricaux.
Ils influencent les décisions municipales.
Le pouvoir devient technocratique.
- Les médecins sont très présents dans les conseils municipaux.
Par les journaux et réunions publiques.
Les débats parisiens descendent en province.
La population est informée.
La République est vécue partout.
- Le réseau ferroviaire accélère la diffusion de l’information.
Les tensions sociales persistent.
Nationalismes et conflits idéologiques montent.
Le progrès masque les fractures.
1914 met fin à l’illusion.
- Les historiens parlent d’un optimisme trompeur.
Avec confiance dans les institutions.
La République semble solide.
La paix paraît durable.
La guerre est impensable.
- Comme partout en France, 1914 sera un choc brutal.